2016-03-11 18:07:00

Trois ans de pontificat de François : le regard du père Lombardi


(RV) Entretien - Il y a trois ans, le cardinal argentin Jorge Maria Bergoglio devenait François, le premier Pape jésuite et non européen de l’histoire. Depuis le 13 mars 2013, ses chaussures noires, son large sourire, son sens de la formule, mais aussi ses prises de positon claires et fermes en faveur de la protection de la création ou du respect de la dignité des plus faibles, continuent de lui conférer une immense popularité, et ce bien au-delà de la sphère catholique.

Les médias suivent désormais avec attention tous ses gestes. Ils ont souvent une forte charge symbolique : cette messe à la frontière entre le Mexique et les États-Unis, ces malades qu’il étreint longuement, cette accolade avec deux amis, juif et musulman, au pied du mur des Lamentations, ses chaussures enlevées à la mosquée de Bangui, ou qu’il a fait déposer place de la République à Paris à la veille de la Conférence onusienne pour le climat.

Pour les nations et leurs leaders, François semble être devenu une référence incontournable. Marie Duhamel a interrogé le père Federico Lombardi, directeur de la Salle de presse du Saint-Siège. Il revient tout d'abord sur le leadership mondial du Pape François.

Le 8 décembre 2015, le Pape François franchit la Porte sainte de la basilique Saint-Pierre, ouvrant ainsi une Année sainte de la Miséricorde. La miséricorde est une clé de voute de son pontificat.

En mars 2013, il n’y avait pas de candidat, mais il y avait bien un programme pour le futur Pape : réformer la Curie romaine. François a donc lancé la réforme. Mais avant les fusions de dicastères et autre changement institutionnel, il a d'abord proposé une conversion des cœurs à ses collaborateurs.

(CV-MD)

 

 








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