2016-02-23 15:15:00

Polynésie : un prêtre défend les victimes des essais nucléaires


(RV) Entretien - Cinquante ans après les premiers essais nucléaires en Polynésie française, François Hollande reconnait leur «impact environnemental» et leurs «conséquences sanitaires» dramatiques sur la population locale, avec une forte hausse du nombre de cancers et de leucémies.

En 1996, Jean-Paul II s’était publiquement prononcé contre la reprise des essais nucléaires français en Polynésie. Après la chute du mur de Berlin, François Mitterrand avait annoncé en 1992 la mise en place d’un moratoire. Mais à peine élu, Jacques Chirac avait décidé la reprise des tirs. La dernière série s’est déroulée de septembre 1995 à janvier 1996. D’où l’intervention du Pape polonais.

Lors de sa visite sensible en Polynésie, le président de la République François Hollande a prononcé des mots fortement attendus par les victimes des essais nucléaires français menés entre 1966 et 1996. Le président français a reconnu solennellement leur impact et s’est engagé sur plusieurs fronts : tant sur le volet médical, environnemental que financier, voire mémoriel ; mais surtout il a annoncé la révision du système d’indemnisation des victimes des essais. Un pas important, mais loin d’être suffisant. Le père Auguste Uebe-Carlson est le président de l’association 193 qui défend les victimes. 193, c’est le nombre des essais menés par la France pendant ccs trente années, très loin de la métropole.

Interrogé par Samuel Bleynie, il s’inquiète déjà du devenir des annonces faites par François Hollande

(CV-SBL)








All the contents on this site are copyrighted ©.