Afrique : Thokozile Ruzvidzo et la place de la femme dans les mines

Le Centre africain pour le genre, de la Commission Economique Africaine des Nations Unies, a finalisé son étude sur les femmes dans l'activité artisanale et minière à petite échelle. Selon Mme Thokozile Ruzvidzo, Coordinatrice de ce Centre,  l'étude a identifié de bonnes pratiques et des femmes qui réussissent dans l'exploitation minière à petite échelle. Elle ajoute que ces pratiques exemplaires peuvent être utilisées pour influencer la politique aux niveaux national et continental. En effet, les associations de femmes travaillant dans les industries d’extraction minières en Afrique sont en quête de plus de visibilité et mobilisent  pour sensibiliser, expliquer et persuader  que la mine peut, aussi, être un métier de femmes.  Le sommet Mining Indaba 2016 qui s’est tenu au Cap, en Afrique du Sud la semaine a cherché de faire la lLumière sur les femmes dans l'activité artisanale et minière à petite échelle. Les femmes, selon l’étude onusienne,  souhaitent que la parité hommes-femmes devienne la  norme dans tous les secteurs de leurs sociétés  y compris l’extraction minière. Des détails avec Marie José Muando Buabualo :

Parmi les solutions devant permettre un meilleur accès des femmes aux postes à responsabilité dans l’industrie minière, le Centre Africain pour le Genre des Nations Unies s’emploie à encourager l’entrepreneuriat féminin dans le secteur . Il souligne qu’ un nombre croissant de femmes participent à une économie minière parallèle.  Cette forme d’exploitation non structurée fait appel à des technologies et à du matériel rudimentaires.