2016-02-18 13:36:00

Le Saint-Père au Mexique : bilan de notre envoyé spécial


(RV) Le Pape François a quitté le Mexique, ce mercredi 17 février 2016, dans la soirée, décollant de Ciudad Juarez, ultime étape de son voyage apostolique. Il a conclu ainsi une visite de cinq jours au cours de laquelle il a pu rencontrer toutes celles et ceux qui souffrent comme il en avait exprimé le désir avant de partir. Que ce soit les malades, comme à l’hôpital pédiatrique Federico Gomez de Mexico, les détenus de la prison de Ciudad Juarez, les familles ou les jeunes au Chiapas et à Morelia, le Saint-Père n’a pas hésité à aller vers eux, multipliant les gestes envers les plus humbles et les plus malades. Au-delà des gestes, il a surtout exhorté les Mexicains à ne pas renoncer à leurs rêves. A Mexico Xavier Sartre

S’il est un mot que le Pape a répété à plusieurs reprises, c’est bien celui de rêve et de son verbe. Aux jeunes, aux entrepreneurs et aux travailleurs, aux indigènes, il leur a adressé cette double exhortation : ne vous laissez pas voler vos rêves et accomplissez les.

François s’est voulu volontaire, insistant sur le fait que l’on ne devait pas se contenter du discours ambiant qui nous conditionnerait à rester à notre place et à se dire que rien ne peut changer. Au contraire, en Jésus, les Mexicains, surtout les plus humbles, les plus pauvres, ceux qui sont laissés aux marges de la société depuis trop longtemps, trouveront la force d’aller de l’avant. Ils ne doivent pas considérer que leur condition est naturelle et acceptable.

Depuis que la Vierge de Guadalupe s’est penché sur Juan Diego, sur un pauvre indigène qui pensait n’être rien, et surtout pas digne du regard de la mère du Christ, rien n’est impossible. C’est cette promesse, c’est cette force que le Pape François a voulu rappeler et redonner aux Mexicains, et surtout à ceux qui souffrent le plus. 








All the contents on this site are copyrighted ©.