2016-01-18 13:11:00

Le Pape François reçoit une délégation luthérienne de Finlande


(RV) Le Pape François a reçu ce lundi matin, 18 janvier 2016, une délégation œcuménique venue de Finlande, en pèlerinage à Rome à l’occasion de la saint Henri, fêtée ce 19 janvier. Saint Henri est un ecclésiastique anglais du Moyen-Age, archevêque d’Uppsala, actuellement en Suède, et évangélisateur de la Finlande, où il est encore vénéré à la fois par les catholiques et par les protestants.

La délégation de ce matin était menée par l’évêque luthérienne d’Helsinki, Irja Askola. L’Église luthérienne de Finlande est la principale institution religieuse de ce pays scandinave, l’un des plus sécularisés du monde.

Cette visite de la délégation finlandaise s’intégrait aussi dans la Semaine de prière pour l’Unité des chrétiens, comme le Pape l’a rappelé dans son discours.

Les précisions de Cyprien Viet

«Luthériens, orthodoxes et catholiques, vous avez découvert ce que vous avez en commun, et ensemble, vous désirez donner témoignage de Jésus-Christ, qui est le fondement de l’unité.»

Le Pape s’est montré résolument positif, il a d’abord salué les avancées dans le dialogue entre luthériens et catholiques, en revenant sur la «déclaration commune sur la justification», un document de 1999 qui a donné «la base d’un dialogue prometteur vers une interprétation partagée, au niveau sacramentel, de l’Église, de l’eucharistie  et du ministère». Ce document établit que «la personne humaine est, pour son salut, entièrement dépendante de la grâce salvatrice de Dieu.»

Grâce à cette formulation commune entre catholiques et luthériens, les relations œcuméniques sont maintenant marquées «d’un esprit de débat serein et de partage fraternel.»

François a rappelé que les différences qui persistent, y compris sur le plan doctrinal, mais ne doivent pas «décourager», mais plutôt «pousser à poursuivre ensemble le chemin vers une unité toujours meilleure, aussi en surmontant les vieilles conceptions et les réticences. Dans un monde toujours plus marqué par le sécularisme et l’indifférence, tous unis, nous sommes appelés à nous engager dans la confession de Jésus-Christ, en devenant toujours plus témoins crédibles d’unité et artisans de paix et de réconciliation.»

Les représentants des trois Églises ont ensuite récité le Notre Père ensemble.

(CV)








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