(RV) Entretien – Au Burkina Faso, un hôtel et un restaurant de
Ouagadougou ont été visés par un attentat djihadiste vendredi 15 janvier 2016 soir.
Le lendemain, à la mi-journée, le bilan encore provisoire était d’au moins 26 morts,
de 18 nationalités différentes. L’attaque a été revendiquée la nuit même par le groupe
djihadiste Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui l'a attribuée au groupe Al-Mourabitoune
du chef djihadiste Mokhtar Belmokhtar.
L’attentat a eu lieu dans un quartier du cœur de la capitale burkinabé, dans des établissements
fréquentés par les expatriés occidentaux et les employés des agences des Nations unies,
l’hôtel de luxe Splendid et le restaurant Cappuccino. L’assaut de forces burkinabé
aidées de militaires français aura duré 13 heures et permis de libérer 126 personnes,
dont 33 blessées.
En hommage aux victimes, un deuil national de 72 heures est observé à partir du dimanche
17 janvier 2016. Ce drame surprend le cardinal Philippe Ouédraogo,
après une année de transition dans laquelle l’archevêque de Ouagadougou
y voit la main de Dieu. Il appelle le peuple et les autorités à la vigilance pour
détecter les ennemis de la paix. Il répond à OIivier Bonnel.
(BH-OB)
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