2015-11-06 13:18:00

Les «fausses» informations sur le Secrétariat pour l'Économie


(RV) Les informations rapportées par la presse ces derniers jours dans l’affaire dite «VatiLeaks 2», concernant les dépenses du Secrétariat pour l’Économie et de son préfet, le cardinal George Pell, pour l’année 2014, sont «fausses et trompeuses», a réagi le dicastère vendredi 6 novembre 2015.

Le porte-parole du Secrétariat répond plus spécifiquement aux deux auteurs ayant publié cette semaine des ouvrages citant des documents confidentiels du Saint-Siège – «Avarizia» de Emiliano Fittipaldi et «Via Crucis» de Gianluigi Nuzzi. Et éclaircit les faits concernant plus spécifiquement les dépenses de 500.000 euros en 2014.

Le dicastère a conclu cette année-là «bien en-dessous de son bilan» prévu, insiste-t-il, et se dit être l’un «des rares instituts à avoir proposé une réduction de ses dépenses dans sa demande de budget 2015».

Le Secrétariat pour l’Économie explique qu’entre mars, date de son institution, et décembre 2014, il a dû «soutenir les coûts opératifs», dont les «coûts initiaux pour les meubles et les ordinateurs afin de lancer le nouveau dicastère et payer les salaires».

Dans le détails, 292.000 euros ont été alloués aux salaires. En 9 mois, 4000 euros ont été dépensés en déplacement par avion. 16.000 euros pour les voyages et le logement de consultants travaillant pour le C9, le conseil des neuf cardinaux chargé de seconder le Pape dans la réforme de la Curie et du gouvernement de l’Église.

Un appartement au Vatican a été réservé pour un «membre de haut niveau du personnel» du dicastère, venant de l’étranger pour un contrat à durée déterminée. Il est prévu que ce logement soit à l’avenir utilisé par le Secrétariat pour «beaucoup d’années» car il s’agit «d’une option moins couteuse pour loger les experts internationaux».

Enfin, concernant l’adjudication des appels d’offres de l’APSA, l’Administration du Patrimoine du Saint-Siège, le Secrétariat «n’a pas été consulté». Il ne lui a pas été demandé de «fournir une approbation spécifique de chaque dépense avant de prendre un engagement». Mais ces pratiques ont désormais changé, assure le dicastère, avant de conclure: «Les dépenses du Secrétariat demandent maintenant l’approbation explicite de la part du dirigeant avant que les coûts puissent être soutenus». (AG)








All the contents on this site are copyrighted ©.