2015-11-04 14:49:00

La Revue de la presse catholique d'Afrique Mercredi 04 Novembre 2015


La revue de la presse catholique africaine du Mercredi 04 Nov 2015

La revue de la presse catholique africaine de ce jour nous conduira aux quatre coins du continent pays comme il est normal mais, pour l’ouverture, nous nous arrêterons sur l’Algérie, un pays dont nous ne parlons pas bien souvent. Or dans sa dernière publication, EGLISE D’ALGERIE, le portail de la minorité chrétienne, nous invite à méditer sur la solennité qui ouvre ce mois de novembre, à savoir la Toussaint. Le jésuite Marcel Domergue écrit : « La Toussaint n'est pas la fête des morts, c'est la fête des vivants, ceux du passé, du présent et de l'avenir ! C'est une fête de la joie ». Anachronique ? Pas du tout ! «  La Toussaint (…) célèbre notre espérance en la victoire du jour sur la nuit, de la vie sur la mort, de l'amour sur la haine et le mépris. Les saints en effet sont des humains dont la vie a été gouvernée par cet amour, qui est Dieu lui-même actif en nous et par nous. Dieu en nos jours et nos nuits. N'oublions pas que ceux que nous appelons saints sont d'un seul tenant avec nous : avec eux, nous ne formons qu'un seul corps ». Judicieux rappel.

Sans lien apparent avec ce qui précède (quoique !), EGLISE FAMILLE DE DIEU AU FASO, portail de l’Eglise qui est au Burkina Faso, fait part des efforts de l’Eglise pour « humaniser le monde de la santé ». L’occasion, c’est la sortie de la 8è promotion d’étudiants du centre de pastorale sanitaire Camillianum fin octobre dernier. « C’est sous le thème ‘ Soigner et prendre soin dans le respect et la dignité de la personne souffrante ‘, que le Camillianum a voulu marquer d’une pierre blanche cette cérémonie (…) de sortie de promotion », écrit Herman Frédéric Bassole, précisant que les plus hautes autorités de l’Etat et du gouvernement sont venues à cette manifestation.

Apporter de l’humain à la vie ? La Cité de Nazareth de Mbare, au Rwanda, semble en avoir fait son mot d’ordre, toujours fin octobre, elle qui a fait fête en la solennité de son Saint-Patron, Saint Jean-Paul II.  Dans son homélie, l’Abbé Jean Dieu Kimenyi Nkaka, Aumônier de la Cité, a rappelé qu’il « existe un lien particulier (entre)  la Cité à la figure du Pape Jean Paul II pour deux raisons essentielles :  c’est lui-même qui a donné les fonds de construction de la Cité en vue d’appuyer l’Eglise Catholique au Rwanda dans ses efforts de subvenir aux besoins d’éducation et d’encadrement adéquat pour des enfants orphelins (…). La Cité se reconnait également, et cela pour toujours, en lien direct avec le Saint Jean Paul II par la visite des enfants de Mbare, à Rome, accompagnés des membres de l’Association Nolite Timere, en juillet 2003. Ils lui ont offert un ciboire avec vœux pour le 25e anniversaire de son pontificat », rappelle notamment JMV Uwitonze sur EGLISE CATHOLIQUE RWANDA, le portail de la Conférence épiscopale du Rwanda.

Parlons d’une autre Eglise en circonstances de souffrances, celle du Niger. DIOCESE DE MARADI Niger, son portail, nous apprend que la communauté paroissiale de Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, dans le diocèse de Zinder, a dû anticiper la fête de sa Sainte Patronne, en raison du climat d’insécurité que connaît aujourd’hui le Niger. Signant « Julien », le chroniqueur du portail nous apprend que « la communauté s’active autour de son curé pour assurer l’entretien des ruines de la paroisse » et que, le 25 octobre, « la fête s’est achevée sans incident majeur, dans une grande convivialité ». Est-il besoin de rappeler qu’au début de cette année la petite communauté catholique du Niger a été ravagée par les violences suscitées au sein des communautés musulmanes par l’affaire dite des caricatures de Mahomet. En France !

Depuis, la tranquillité n’est pas vraiment revenue. D’ailleurs DIOCESE DE MARADI nous apprend qu’ « au moins seize villageois ont été tués mardi 27 octobre 2015 à une trentaine de kilomètres de Diffa. Les combattants de Boko Haram qui ont perpétré ce énième crime ont traversé en pirogue la rivière Komadougou Yobé qui sépare le village de leur position ». En conséquence « l'assemblée nationale du Niger a reconduit du 29 octobre 2015 jusqu'au 26 janvier 2016 l'Etat d'urgence en vigueur dans la région depuis février », précisent les confrères.

Par un curieux et heureux hasard des médias catholiques dans les deux Congo reviennent cette semaine sur le Synode des Evêques sur la famille clôturé dimanche 25 octobre dernier à Rome.

CENCO, portail de la Conférence épiscopale nationale de la République démocratique du Congo signale que le rapport final du Synode « ne remet pas en cause la doctrine de l’Eglise sur le mariage ». Et que parmi les points mis en relief dans ce rapport par les Pères Synodaux, on peut noter leur préoccupation à « mieux préparer et accompagner les couples mariés ; Reconnaître la place des femmes y compris dans l’Eglise ; Faire fructifier les éléments positifs" dans des unions stables afin d'amener les couples vers le sacrement du mariage ; Ne pas discriminer les personnes homosexuelles ; Offrir un discernement aux divorcés remariés pour une meilleure intégration dans l'Eglise ».

Sur le même argument, le bihebdomadaire LA SEMAINE AFRICAINE qui paraît à Brazzaville, dans l’autre Congo, explique qu’une des préoccupations portées au Synode par la délégation congolaise est celle de la prise en compte pastorale de la réalité familiale telle qu’elle affleure aujourd’hui au Congo et dans certains pays africains. Au Congo et en Afrique, avait dit dans l’Aula Mgr Urbain Ngassongo, Evêque de Gamboma, le mariage passe par trois étapes : « à savoir le mariage coutumier ou traditionnel, le mariage civil et le mariage religieux. Une réalité concomitante à la société congolaise mais qui exige un apport chrétien et une forte réflexion théologique, pour une reconnaissance canonique de ces trois formes de mariage. Pour l’Eglise d’Afrique, c’est une réalité pastorale qui exige, à l’heure actuelle, une attention particulière et une reconnaissance de l’Eglise, en vue d’inclure ces trois formes de célébration nuptiale, dans une forme unique. Telle est la réflexion portée au synode par Mgr Urbain Ngassongo, au nom des évêques du Congo », rapporte Brice Armand Ibombo dans ce journal de l’Eglise.

Enfin, nous irons à Madagascar pour terminer. Le journal de l’Eglise dans la Grande Ile, LA CROIX, nous annonce la reprise des sessions de l’Assemblée nationale à partir de ce mercredi jusqu’à lundi prochain 9 novembre. « La séance de questions des députés au gouvernement et les réponses de ce dernier se déroulera le vendredi 6 novembre en séance plénière et ouvert au public », précise le quotidien catholique.

A la semaine prochaine ! 








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