Guerre en Syrie: rencontre à Paris

(RV) Diner de travail hier à Paris sur le dossier syrien, avec autour de la table notamment la Turquie, l’Arabie Saoudite ou l’Allemagne.  Mais la Russie était, elle, absente des discussions, et les Etats-Unis n’était représenté que par un ministre adjoint. Car au-delà des rendez-vous diplomatiques pour tenter de régler le conflit, chacun essaye de faire entendre sa voix.

Les précisions de Sarah Bakaloglou.

La rencontre française hier au Quai d’Orsay s’est organisée rapidement, comme si Paris voulait rappeler ses positions et anticiper avant une deuxième conférence de Vienne. A la première, la semaine dernière, la France n’était pas invitée, à  la différence de la Russie. Trois autres pays étaient présents, l’Arabie Saoudite, la Turquie et les Etats-Unis.

C’est donc un véritable jeu diplomatique. Avec d’un coté, la France, restée très ferme sur sa position : pas question de discuter avec Bachar el Assad. De l’autre coté, certains pays semblent s’etre assouplis : l’Arabie Saoudite n’exige plus par exemple le départ immédiat du président syrien. Paris pourrait donc se retrouver isolé.

Et puis, un autre acteur pourrait faire son entrée dans les alliances internationales sur la Syrie. En effet, Washington annonce que Téhéran, l'allié du régime de Damas, pourrait prendre part aux pourparlers. Un tournant diplomatique selon les Etats Unis.