Audience : revaloriser la promesse de fidélité à la vie familiale

(RV) Alors que le synode sur la famille touche à sa fin, le Pape François, lors de l’audience générale ce mercredi 21 octobre, a invité à prier pour que, par l’intersession de saint Jean-Paul II, pape de la famille, le synode renouvelle dans toute l’Église le sens de l’inégalable valeur du mariage indissoluble. Juste auparavant, dans sa catéchèse, il s’est attardé sur « l’identité de la famille fondée sur la promesse d’amour et de fidélité  » des époux. Xavier Sartre

Revaloriser la fidélité de l’amour, c’est le souhait du Pape François. « Le miracle quotidien de ces millions d’hommes et de femmes qui régénèrent leur fondement familial, dont vit chaque société doit sortir de la clandestinité ». Or, déplore le Saint-Père « cette promesse de fidélité à la vie familiale apparait de nos jours très affaiblie ». D’une part, en raison d’un droit mal compris qui considère la satisfaction personnelle comme un principe non négociable de la liberté ; d’autre part parce qu’il semble que la liberté de l’amour soit incompatible avec un engagement définitif.

Mais il s’agit d’une vision erronée : « personne ne veut être aimé par obligation ». De plus, « liberté et fidélité ne s’opposent pas, au contraire, insiste le Pape, elles se soutiennent mutuellement » à la fois dans les rapports interpersonnels et dans les relations sociales. « L’amour est libre et sans liberté, il n’y a pas d’amour, il n’y a pas de mariage ». Certes, la parole donnée et la fidélité à la promesse qui « ne peuvent ni se vendre ni s’acheter », nécessitent des sacrifices. Mais « la fidélité aux promesses est un véritable chef d’œuvre d’humanité ».

Au terme de sa catéchèse, le Pape a appelé les fidèles, rassemblés place Saint-Pierre, à prier pour les pères synodaux. « Que le Seigneur bénisse leur travail, effectué avec une fidélité créative », a-t-il affirmé. À la veille de la fête de saint Jean Paul II, célébrée chaque année le 22 octobre, lors des saluts en différentes langues, il a invité les jeunes à s’inspirer de son « témoignage de vie » et les malades à « porter avec joie la croix de la souffrance comme il nous l’a enseigné ».