2015-10-17 15:48:00

Synode sur la Famille : Entretien avec Mgr Nicolas Djomo


Pour Mgr Nicolas Djomo, père synodal, Evêque de Tshumbe et Président de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (République Démocratique du Congo), avec l’assistance de l’Esprit Saint le Synode sur la Famille se déroule bien.

L’Afrique s’est bien préparée à ce Synode : le SCEAM (Symposium des Conférences Episcopales d’Afrique et Madagascar), s’est réuni deux fois, d’abord au mois de mai à Maputo, puis au mois de juin à Accra où les Evêques d’Afrique, ensemble avec les théologiens, se sont penché sur le thème du Synode, travaillant le texte des lineamenta pour préparer la contribution de l’Afrique, a indiqué Mgr Djomo.

Ces deux rencontres ont préparé un document important sur la pastorale de la Famille en Afrique dans la diversité de ses cultures a-t-il poursuivi.

Ce document constitue, selon l’Evêque de Tshumbe, un instrument de travail valable comme contribution de l’Afrique dans ce synode.

Au sujet d’une ambiguïté qui plane actuellement sur la compréhension de la Famille, dans les cultures non africaines surtout, Mgr Djomo a indiqué que même les Evêques du monde entier ont fait remarquer que déjà dans l’élaboration de l’Instrumentum Laboris, les problématiques des Eglises de l’Occident avaient pris le dessus, et que la diversité des vécus et des expériences familiales à travers le monde et l’Eglise Universelle n’était pas suffisamment représentée, et en particulier l’Afrique.

Pour l’Afrique, a souligné Mgr Djomo, l’union entre un jeune homme et une jeune fille est en même temps l’union de deux familles. « Cela veut dire que la dimension communautaire est très forte chez nous, et cette dimension vient aussi à travers les jeunes, les nouveaux couples, pas seulement dans la célébration du sacrement de mariage. Mais cela peut en même temps contribuer à améliorer leur accompagnement ».

« Dans la pastorale, les Evêques d’Afrique veulent insister beaucoup plus sur l’accompagnement des jeunes couples après le mariage. Cela constitue déjà une grande différence avec l’Occident », a poursuivi l’Evêque de Tshumbe.

Sur un éventuel risque que la voix de l’Afrique manque à l’appel final, c’est-à-dire à l’élaboration du document final, Mgr Djomo a indiqué qu’il allait de la responsabilité des Pères Synodaux africains de faire en sorte que, endéans les trois semaines que dure le Synode, les particularités positives de l’Afrique puissent être intégrées dans l’élaboration du document final qui sera remis au Saint-Père.

On peut suivre l’entretien que Mgr Nicolas Djomo a eu avec Albert Mianzoukouta: 








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