« La maladie peut être une voie pour se rapprocher de Jésus »

RV) « Se confier à Jésus miséricordieux comme Marie : Tout ce qu’il vous dira, faites-le » : c’est le thème de la XXIV° Journée mondiale du Malade qui sera célébrée le le 11 février prochain à Nazareth en Terre Sainte. A cette occasion, le message du Pape François a été publié ce mardi. Le Saint-Père se base sur l’épisode des noces de Cana, « icône de l’Eglise » pour développer toute sa réflexion sur la maladie et notre attitude face à la douleur. Il reconnait que « la foi en Dieu est, d’une part, mise à l’épreuve et, d’autre part, révèle en même temps toute sa puissance positive ». Xavier Sartre

La foi « offre une clé avec laquelle nous pouvons découvrir le sens le plus profond de ce que nous sommes en train de vivre » : que « la maladie peut être la voie pour arriver à une proximité plus étroite avec Jésus ». Cette clé, c’est Marie qui « nous la remet ». Marie est ainsi une « Mère qui a les yeux vigilants et pleins de bonté, comme son Fils ; le cœur maternel et débordant de miséricorde, comme Lui ; les mains qui veulent aider, comme les mains de Jésus qui rompaient le pain pour celui qui avait faim, qui touchaient les malades et les guérissaient ». « Marie est la Mère “consolée” qui console ses enfants ».

Dans cette attitude de Marie « se reflète la tendresse de Dieu », une tendresse présente « dans la vie de beaucoup de personnes qui se trouvent aux côtés des malades et savent en comprendre les besoins, même les plus imperceptibles, parce qu’elles regardent avec des yeux pleins d’amour ». Grâce à Marie, Jésus « est Celui qui vient en aide à quiconque se trouve en difficulté et dans le besoin ».

Le Pape François demande alors que Jésus « nous accorde à tous cette disposition au service de ceux qui sont dans le besoin, et concrètement de nos frères et sœurs malades ». Même si « parfois, ce service peut être fatigant, lourd ». Et d’inviter chacun, bien-portant ou malade, à offrir ses fatigues et ses souffrances. « Avec l’aide discrète à celui qui souffre, comme dans la maladie, on porte sur ses épaules la croix de chaque jour et on suit le Maître ». Et si l’on fait ainsi, alors « Jésus transformera toujours l’eau de notre vie en un vin fin ».

Le Pape François profite de cette occasion pour souhaiter que chaque hôpital et chaque maison de soin soient  « un signe visible et un lieu pour promouvoir la culture de la rencontre et de la paix où l’expérience de la maladie et de la souffrance, ainsi que l’aide professionnelle et fraternelle, contribuent à dépasser toute limite et toute division ». François veut en effet placer cette Journée du Malade dans le contexte du Jubilé de la Miséricorde, qui se veut aussi une opportunité pour rencontrer le judaïsme et l’islam, deux religions présentes en Terre Sainte.