2015-08-31 13:06:00

François salue saint Colomban, pèlerin européen


(RV) Il y a près 1400 ans mourrait à Bobbio, près de Plaisance en Italie, saint Colomban. Une célébration eucharistique a été célébrée dimanche à l’occasion du XVIII meeting international de la communauté colombanienne afin de commémorer cet anniversaire. Le cardinal Angelo Scola, l’archevêque de Milan, y représentait le Pape, qui a lui-même fait parvenir une lettre à l’évêque de Plaisance-Bobbio, Mgr Gianni Ambrosio, signée par le cardinal secrétaire d’État Pietro Parolin, et rendue public lundi.

À travers la figure du saint célébré, François défend l’Europe : « Colomban a toujours cultivé une idée “européenne” dans son engagement ecclésial », écrit-il. « En s’adressant à Grégoire 1er, [Colomban] fait directement référence au devoir de tous les chrétiens de collaborer afin que tous vivent dans la paix et l’unité ».

Après 30 ans dans un monastère irlandais, il devient « pèlerin dans l’Europe continentale », raconte le Souverain Pontife, avec l’intention de faire redécouvrir la lumière de l’Évangile dans certaines régions européenne « déchristianisées après l’immigration des peuples du Nord-Est ». Sa « grande œuvre d’évangélisation de l’Europe » se fit par « l’attraction qu’exerçait le style de vie des moines : le témoignage d’hommes qui priaient, qui travaillaient la terre, qui étudiaient et qui menaient une vise sobre basée sur les choses spirituelles et matérielle essentielles, et rigoureuse sur le plan moral ».

De Bangor en Irlande, à Luxeuil à France, Saint-Gall en Suisse, en passant par l’Allemagne, ses monastère « sont devenus des phares d’irradiation spirituelle, intellectuelle et sociale », poursuit le Pape François. La dernière étape de saint Colomban est Bobbio, dans le nord de l’Italie. « Dans la dernière phase de sa mission également, il a promu l’unité spirituelle des peuples européens en luttant pour dépasser les lacérations dû à la présence dans le nord de l’Italie de l’hérésie arienne qui avait rompu la communion entre les Lombards et l’évêque de Rome », a encore écrit le Saint-Père.

Pour François, saint Colomban, comme Benoît XV, peut être considéré comme l’un des « pères de l’Europe » : « il était convaincu qu’il peut y avoir de la fraternité entre les peuples seulement s’il existe une civilisation ouverte à Dieu ».








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