2015-08-25 12:04:00

Un forum sur Laudato Si' à Lima, ville de la COP 20


(RV) L’intérêt suscité par l’encyclique du Pape François sur la protection de la maison commune ne faiblit pas. Hymne à la création et cri d’alarme, Laudato si est désormais considérée comme un texte de référence à l’orée de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui se déroulera à Paris du 30 novembre au 11 décembre. L’encyclique qui insiste sur la responsabilité collective a ainsi fait l’objet lundi soir d’un forum à l’ouverture d’une semaine de mobilisation pour le climat organisée par le gouvernement péruvien. Lima, qui avait accueilli la Cop 20 en décembre dernier, a souhaité impliquer dans la réflexion des représentants sociaux, économiques et politiques engagés dans la lutte contre le réchauffement climatique.

Le forum sur l’encyclique du Saint-Père s’est déroulé à l’université des jésuites de Lima, sous la direction de l’archevêque de Huancayo, Mgr Pedro Barreto, connu pour son engagement écologique. L’encyclique a été décryptée sous l’angle scientifique, politique, économique et théologique avec la participation de quelque 250 représentants des Institutions, du monde politique et universitaire, de l’Église catholique et d’autres religions. Un message du cardinal Peter Turkson a été lu à cette occasion. Le président du Conseil pontifical Justice et Paix encourage l’engagement éducatif et spirituel en vue de favoriser l’alliance entre l’humanité et son environnement naturel, grâce à une conversion intégrale, écologique et humanitaire.

Des changements s’imposent dans plusieurs domaines de la vie humaine : dans le style de vie, dans l’éducation, dans le dialogue entre science, culture et foi, dans les politiques nationales et dans les négociations internationales. Citant l’encyclique du Pape François, le cardinal Turkson souligne qu’il est urgent de rétablir une harmonie sereine avec la Création ; cela passe aussi par la remise en question de nos habitudes et de nos idéaux.

Selon les données publiées il y a quelques jours par l’Agence océanique et atmosphérique américaine, sur les sept premiers mois de 2015, la température à la surface des terres et des océans a été la plus haute jamais mesurée depuis 1880. Le mois de juillet a été proprement torride à l’échelle du globe tandis que la hausse du niveau des mers et de la fonte des glaces se poursuit.  De quoi stimuler les 196 parties prenantes à la COP21.








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