Le cardinal Parolin salue la foi joyeuse du peuple timorais

(RV) Le Secrétaire d’État du Saint-Siège, le cardinal Pietro Parolin, a célébré les fêtes de l’Assomption à Dili, au Timor oriental, au lendemain de la signature d’un Accord entre le Saint-Siège et cette jeune nation asiatique d’un million d’habitants, indépendante depuis 2002 après plusieurs décennies d’occupation indonésienne.

À l’issue de la messe, le numéro deux du Saint-Siège a exprimé son attachement personnel à ce pays, l’un des deux seuls du continent asiatique, avec les Philippines, dans lesquels les catholiques sont majoritaires.

Le cardinal Parolin a rappelé que lorsqu’il était jeune prêtre, lorsqu’il travaillait à la Secrétairerie d’Etat, il avait comme responsabilité de suivre de près « les évènements dramatiques qui avaient mené à l’indépendance du Timor oriental. Je suis au courant du grand sacrifice qui a été fait à cette époque, mais votre foi vous a donné sur cette longue période de temps une identité particulière en tant que peuple. C’est pour cette raison que l’Église catholique s’engage à continuer de marcher avec vous, alors que vous luttez pour mener à bien vos plus hautes aspirations comme nation, construite sur la justice, la solidarité et la paix. »

Il a précisé qu’il rendrait compte au Pape François de ce voyage intense durant lequel il a eu la chance d’expérimenter directement la joie de ce peuple, une « joie qui a été inscrite en vos cœurs depuis que la Croix du Christ a été planté sur votre sol. »

Et c’est en langue tetoum, l’une des deux langues officielles locales avec le portugais, que le cardinal Parolin a conclu son intervention en rappelant que la Vierge Marie devait être « un exemple pour apporter au monde la joie de connaître son Fils, Jésus-Christ. »

Dans son homélie, quelques minutes auparavant, le cardinal Parolin avait évoqué la pérégrination durant 12 mois dans ce pays de la Croix des Jeunes et d’une icône de la Vierge, qui ont traversé toutes les communautés afin de « guérir les blessures des affligés, consoler ceux qui pleurent, relever ceux qui ont chuté et inviter tous ceux qui ont quitté la communauté à revenir dans leur famille de foi. »

Il a dit espérer que cet évènement marque « le début d’un renouveau de la foi et d’une nouvelle évangélisation, en apportant le message de la miséricorde et la joie de l’Évangile à tous les peuples. »