2015-08-13 13:24:00

La dangereuse réforme du Parlement au Burundi


(RV) Entretien - Le Burundi s’enfonce toujours un peu plus dans la crise politique. Dans un communiqué commun publié mercredi, la communauté internationale lance un nouvel avertissement aux autorités à Bujumbura. Les représentants des Nations Unies, de l'Union africaine, de l'Union européenne, mais aussi de la Belgique et des États-Unis demandent une nouvelle fois au pouvoir de s'engager dans un véritable dialogue avec l'opposition et la société civile.

Les signataires font surtout part de leurs inquiétudes devant les desseins du parti au pouvoir. Les statuts de l’Assemblée nationale ont été modifiés : une loi qui prévoyait une juste répartition des postes entre la majorité hutu et la minorité tutsi, fixée par les accords d’Arusha, ainsi que le respect de la parité hommes-femmes, a été abrogée.

Le président Pierre Nkurunziza, réélu le 21 juillet dernier pour un troisième mandat très contesté, joue donc la carte ethnique. Une mesure dangereuse selon Colette Braeckman, journaliste au quotidien belge Le Soir et spécialiste de l’Afrique des Grands Lacs. Elle est interrogée par Olivier Bonnel.








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