(RV) Entretien- L’épisode ne devrait pas aider à retrouver de la sérénité en Libye : Abdallah al-Theni, le Premier ministre désigné par le Parlement de Tobrouk (le gouvernement reconnu par la communauté internationale), a annoncé mardi soir sa démission, en direct à la télévision. Interrogé par des téléspectateurs mécontents, et semble-t-il piqué au vif, il s’est emporté et a mis son poste dans la balance.
Cette annonce a aussitôt été démentie par son porte-parole, mais elle est symptomatique d’une classe politique libyenne qui doit encore faire ses preuves. Une attitude qui est d’autant plus inquiétante que de nouveaux pourparlers de paix sont en cours à Genève.
Kader Abderrahim, maître de conférences à Sciences Po Paris et directeur de recherche à l’IRIS, déplore ce manque de sens des responsabilités du personnel politique en Libye.
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