2015-08-04 19:11:00

Le Pape François a rencontré 10 000 servants d'autel en pélerinage à Rome


(RV) Ils étaient près de 10 000 ce mardi soir sur la place Saint-Pierre. Cette année encore les servants d’autel se sont donné rendez-vous à Rome pour leur pèlerinage international qui a lieu tous les cinq ans sous les auspices de l’Organisation internationale des servants de messe, une organisation actuellement dirigée par un évêque serbe, Mgr Nemet. Et c’est un accueil enthousiaste qu’ils ont réservé au Pape François, venu les encourager.

Des garçons et quelques filles venus d’une vingtaine de pays, dont la France, l’Autriche, le Portugal, la Serbie ou encore la Suisse. Parmi eux des Ukrainiens, qui vivent dans des conditions difficiles en raison de la guerre : l’un d’eux a offert son foulard blanc au Saint-Père qui n’a pas hésité à le nouer autour de son cou. Deux servants de messe ont par ailleurs été invités par le Pape François à monter à bord de sa voiture découverte et à poursuivre avec lui son parcours jusqu’au parvis de la basilique Saint-Pierre.

Autour du Souverain Pontife, ces jeunes auront vécu ce mardi soir un grand moment de fête rythmé par des témoignages et des prières en plusieurs langues et animé par des chants qui s’est achevé par la célébration des Vêpres.

Le service de l'autel, une vocation missionnaire

« Me voici, envoie-moi ! », le thème de ce pèlerinage international, le 11e du genre, est tiré du prophète Isaïe. Et c’est ce passage biblique que le Pape François a commenté dans son homélie invitant les servants et les servantes d’autel à aller vers les autres et à devenir naturellement missionnaires. « Isaïe découvre avec étonnement que c’est Dieu qui fait le premier mouvement, qui s’approche en premier, a-t-il relevé, il s’aperçoit que l’action divine n’est pas empêchée par ses imperfections, que c’est uniquement la bienveillance divine qui le rend apte à la mission, en le transformant en une personne toute nouvelle. C’est toujours Dieu qui attend avec patience la réponse à son initiative et qui offre son pardon à quiconque le lui demande avec humilité », a insisté le Saint-Père, reprenant une idée qui lui est chère.

« Si nous n’opposons pas de résistance à son action Dieu touchera nos lèvres de la flamme de son amour miséricordieux, comme il le fit avec le prophète Isaïe, et cela nous rendra aptes à l’accueillir et à le porter à nos frères, a insisté le Pape François. Comme Isaïe nous sommes aussi invités à ne pas rester fermés sur nous-mêmes, gardant notre foi dans un entrepôt souterrain dans lequel nous nous retirons dans les moments difficiles. Nous sommes au contraire appelés à partager la joie de nous reconnaître choisis et sauvés par la miséricorde de Dieu, à être témoins que la foi est capable de donner une nouvelle direction à nos pas, qu’elle nous rend libres et forts pour être disponibles et prêts pour la mission.» 

Avant le début du rassemblement, Cécilie Corso est allée à la rencontre du groupe français.

Cette rencontre avec le Pape François était le temps fort de ce pèlerinage qui prévoit aussi des moments d’échange fraternel et des rencontres avec les communautés paroissiales romaines. Pendant leur séjour dans la Ville Eternelle, les jeunes pourront visiter les églises de Rome et en particulier les catacombes de Saint Calixte où repose leur patron Saint Tarcisius, martyrisé à l’âge de 8 ans. Ils pourront se faire plein d’amis, renforcer leur foi et mieux saisir l’importance de leur service dans l’Eglise.








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