(RV) Témoignage - Plus de 1.800 migrants ont été secourus et 13
corps de personnes mortes récupérés lundi au cours de cinq opérations réalisées dans
le bras de mer entre l'Italie et l'Afrique du Nord, Selon les estimations de l'Organisation
internationale pour les migrations en date du 10 juillet, plus de 150.000 migrants
sont arrivés en Europe par la mer depuis le début de l'année, pour moitié en Italie,
où les arrivées sont encore supérieures aux records enregistrés en 2014, et pour moitié
en Grèce, où elles connaissent une croissance exponentielle.
Selon la Caritas Athènes, ville où convergent tous
les migrants débarquant sur les îles, ils sont cinq fois plus nombreux que l’an passé.
L’organisation s’inquiète. La crise économique grecque a rendu encore plus dramatique
la situation déjà difficile dans laquelle ces hommes, femmes et enfants se trouvent.
Les migrants arrivant en Grèce fuient des attaques ethniques, idéologiques ou la guerre. Ils sont Afghans, Nigérians, Sierra Léonais, Congolais et depuis plus de trois ans Syriens. Ces derniers arrivent par centaines. A Athènes, deux prêtres, eux-mêmes originaires du Moyen-Orient et ainsi arabophones leur tendent la main. Il s’agit de Mgr Joseph, un Alépin nommé éparche de l’Eglise arménienne catholique à Athènes il y a deux mois et déjà très impliqué. Il a institué la célébration d’une messe en arabe tous les samedis à 19h.
L’autre ange gardien des Syriens se trouvant dans la capitale grecque, est le curé de la paroisse arménienne catholique, située à deux pas de la Caritas. Le père libanais Raphaël Chefikian vit à Athènes depuis 2004. Il raconte à Marie Duhamel comment lui, son évêque et la Caritas essaient de venir en aide aux Syriens
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