Le Saint-Siège et l'Unesco, main dans la main

(RV) L’Unesco fête ses 70 ans cette année. L’organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture a été fondée le 16 novembre 1945 quand l’Europe et d’autres pays du monde sortaient à grand peine de la seconde guerre mondiale. Fondée pour développer la solidarité intellectuelle et morale de l’humanité, elle est l’expression de l’importance de l’éducation pour le développement social, le dialogue, la rencontre et la paix. « Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, affirme le préambule de l’acte constitutif, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix ». 

Le Saint-Siège a tenu à s’associer à cet anniversaire. Ce mercredi 3 juin, au siège de l’Unesco, à Paris, la Mission de l’observatoire permanent du Saint-Siège et la Congrégation pour l’éducation catholique organisent un forum intitulé « éduquer aujourd’hui et demain ». Il sera présidé par la directrice générale de l’Unesco Irina Bokova. Le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’Etat du Saint-Siège interviendra au forum, signe de l’importance que le Saint-Siège accorde à l’éducation. Dans un discours mémorable prononcé dans l’enceinte de l’Unesco, Jean-Paul II soulignait en 1980 que si son pays, la Pologne, avait pu conserver son identité malgré les agressions subies de la part de ses voisins, ce n’était pas grâce aux ressources de la force physique, mais en s’appuyant sur sa culture, plus grande que toutes les autres forces.

L’Unesco a contribué à la reconstruction d’écoles, de bibliothèques et de musées détruits pendant la Seconde Guerre mondiale, elle a renforcé la lutte contre l’analphabétisme et contre l’appauvrissement de la biodiversité. Elle se bat en faveur du développement durable et de la diversité culturelle. Elle défend la liberté d’expression et les droits des citoyens à l’information. Elle a créé le programme du Patrimoine mondial pour la sauvegarde de sites de valeur universelle. Convaincue que l’éducation reste une priorité absolue, l’Unesco continue de plaider en faveur des technologies d’information et de communication, de construire les sociétés du savoir et de combler le fossé numérique.