2015-05-30 09:42:00

A Ottawa, une marche de réconciliation avec les autochtones


(RV) Entretien - Au Canada, l’Eglise catholique tient à reconnaître ses torts et demander pardon. Depuis la fin du XIXème jusqu’à 1990, elle est accusée de nombreux abus sur les élèves dans les « pensionnats d’Indiens ».

Cette page sombre de l’histoire canadienne a commencé en 1867, lorsque le gouvernement de l’époque confie l’éducation des jeunes autochtones aux églises du Canada. Il veut alors « enlever l’indien de la personne pour le faire s’assimiler avec la culture des blancs ».  Au total, plus de 150 000 élèves ont été isolés, séparés de leurs familles. Parmi ces enfants, plus de 4 000 sont morts des mauvaises conditions de vie, et nombreux sont ceux qui ont subis des abus sexuels.

Dimanche 31 mai, à Ottawa, une grande marche est organisée par la Commission Vérité et Réconciliation. Cette commission, désignée par le gouvernement fédéral, œuvre à la reconnaissance des traumatismes endurés par les Indiens pendant cette période.

De nombreux évêques participeront à la marche. Parmi eux, Monseigneur Terrence Prendergast, archevêque d’Ottawa, il nous explique les raisons de son action.Il est interrogé par Marguerite du Chaffaut.

 








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