2015-05-14 17:22:00

François rappelle la mission éducative des entraineurs sportifs


(RV) Promu par le Conseil pontifical pour les Laïcs et en particulier par sa section dédiée au Sport, un séminaire international d’étude est réuni à Rome sur le thème des « Entraineurs : des éducateurs de personnes ». Le Pape, qui rappelle souvent combien le sport peut être  « une école de vie », leur a envoyé un message ce jeudi matin. Il s’arrête longuement sur la figure de l’entraineur, et sur son rôle d’éducateur.

« Dans la vie, nous avons tous besoin d’éducateurs, personnes matures, sages et équilibrées qui nous aident à grandir dans nos familles, nos études, au travail ou dans la foi ». Ceux sont eux qui nous encouragent à démarrer une activité sans avoir peur des obstacles et des défis à affronter ; « à laisser derrière soi les moments difficiles, avoir confiance en soi et en ses compagnons ». Pour le Pape, dans le milieu sportif, surtout dans le milieu amateur catholique, l’entraineur peut devenir un de ces bons éducateurs, si important pour le développement d’une personne « mature, harmonieuse et complète ».

La présence de l’entraineur peut se révéler « providentielle » surtout pour les adolescents qui sont à la recherche de modèles de référence, et d’identification. Car, souligne le Pape, « le risque est grand alors de suivre de mauvais exemples et de se mettre à la recherche de fausses joies ». L’entraineur passe de nombreuses heures avec les jeunes et, il a sur eux une grande influence. Aussi explique François, il est essentiel que les entraineurs soient « des exemples d’intégrité, de cohérence, de justes jugements, d’impartialité, mais aussi de joie de vivre, de capacité à estimer l’autre, de patience, de bienveillance envers tous et surtout les moins avantagés ».

Il faut aussi que l’entraineur soit enfin un modèle de foi. Celle-ci donne la possibilité de ne pas vivre les événements en absolu et permet de considérer les succès comme les échecs avec le juste recul, de porter un regard de bonté sur les autres, en dépassant la tentation de la rivalité et de l’agressivité. « L’entraineur peut ainsi apporter une contribution précieuse pour créer un climat de solidarité et inclusion vis-à-vis des jeunes marginalisé, et risquant une dérive sociale. » Bien sûr, le formateur doit être formé précise le Pape qui invite les diverses fédérations ou associations sportives, publiques ou religieuses à « prêter une attention nécessaire et des moyens suffisants » à la formation professionnelle, humaine et spirituelle des entraineurs.








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