2015-05-09 16:19:00

Revue de la presse catholique africaine, Dimanche 10 Mai 2015


Revue de la presse catholique africaine, Dimanche 10 Mai 2015

La revue de la presse catholique de ce dimanche nous conduit à Madagascar où s’est célébrée, comme partout ailleurs dans le monde sans doute, la Journée mondiale de la liberté de la presse, dimanche 3 mai. On lit dans La CROIX DE MADAGASCAR que dans la Grande Ile, à Mahjanga, la Journée mondiale a revêtu les traits d’une  « Marche de l’amitié », « d’un zumba live », et d’un « pique-nique ». Mahajanga a célébré sa journée avec un jour d’avance, le samedi 2 mai.

Sans surprise, c’est sur la visite ad limina des Evêques du Congo que LA SEMAINE AFRICAINE, le journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville, a bâti sa manchette : « Le Pape encourage les évêques à une «évangélisation en profondeur» des traditions et de la culture locale, concernant la pastorale familiale et le mariage. Le Saint-Père appelle aussi l’Église locale à «réconcilier les cœurs» après la guerre civile de la fin des années 1990, alors que certaines cicatrices ne sont pas encore refermées » peut-on lire dans le bihebdomadaire congolais de référence.

Dans l’autre Congo, la RDC, le portail de l’Eglise, CENCO, nous apprend que «la Cathédrale Notre Dame de Sept Douleurs de Kisantu, dans la province du Bas Congo, a été visitée par des bandits dans la nuit de dimanche 03 à lundi 04 mai 2015. Ils ont brisé les vitres de la sacristie. Ces personnes qui ne sont pas identifiées, cherchaient à mettre la main sur les appareils de sonorisation (amplificateur, mixeur et micro) offerts à la paroisse par M. Antoine Ghonda, député honoraire ».

Terminons par le Nigéria. La secte extrémiste Boko-Haram a son fief reconnu dans et autour de la ville de Maiduguri. C’est pourquoi l’Evêque de Maiduguri, Mgr Oliver Dashe Doeme est bien aise de parler de ce mouvement qui persécute les chrétiens et violente femmes et enfants. « Boko Haram mène une rébellion démoniaque. La récitation du chapelet contribuera à l’amoindrir sur l’ensemble du territoire », préconise l’Evêque dans des propos rapportés par l’agence catholique nationale CNSN.

«Nous avons vu naître Boko Haram comme une urgence qui voue une haine démoniaque à l’éducation à l’occidentale. Mais nous n’avons pas à chercher vengeance; la vengeance appartient à Dieu seul », ajoute l’Evêque de Maiduguri.

A la semaine prochaine !








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