2015-04-15 14:45:00

La Revue de la presse catholique d’Afrique du Mercredi 15 Avril 2015


La Revue de la presse catholique d’Afrique  Mercredi 15 Avril 2015  

La revue de la presse catholique africaine de ce jour nous conduit tout d’abord au Niger. Dans DIOCESE DE MARADI-NIGER Serge Xavier Oga développe une réflexion autour des défis qui attendent le président nouvellement élu du Nigéria. Pourquoi le Nigéria ? pourrait-on se demander ; pourquoi pas ? pourrait-on rétorquer ! Nigéria et Niger n’ont pas seulement en partage une presque homonymie d’appellations ; les deux voisins connaissent aussi des situations sociales dont les effets débordent les frontières. Les attaques de Boko Haram en début d’année, et la riposte militaire du Niger qui a rejoint la coalition formée par les armées du Tchad, du Nigéria et du Cameroun n’en sont qu’une illustration parmi d’autres. C’est ce qui fait écrire à Serge Xavier Oga :
           « Le 29 mai prochain, Muhammadu Buhari deviendra président de la République fédérale du Nigeria. Pour la première fois dans l’histoire de ce pays, un président démocratiquement élu succédera à un autre. (…) Buhari a gagné les élections et il lui reste à gagner le pari d’un Nigéria uni et prospère, un Nigéria moins corrompu, un Nigéria moins divisé. (…) Buhari a gagné les élections avec les déçus de (Goodluck) Jonathan.(…). Durant son règne, en 1984, Buhari Muhammadu a décidé d’expulser des milliers de migrants nigériens, béninois, camerounais, tchadiens,…Cette mesure avait été décidée alors que l’Afrique de l’Ouest notamment le Niger était rongée par une crise alimentaire.(…) En somme, les défis sont connus et urgents. Le président doit faire ses preuves vite et bien sur divers fronts. (Il) n’aura pas de période de grâce (…). Buhari Mahamadu n’a pas le choix, il doit réussir en utilisant des recettes démocratiques pour le bonheur du Nigéria et de ses voisins ».
 

         En République démocratique du Congo le portail officiel de l’Eglise, CENCO, nous apprend que « du 8 au 11 avril 2015, s’est tenue à Kananga la première Session ordinaire de l’Assemblée Episcopale Provinciale de Kananga (ASSEPKA) pour l’année de grâce 2015 ». Pendant cette Session, les Evêques ont étudié plusieurs questions pastorales. Et à l’issue des travaux, ils ont décidé la création de cinq Commissions provinciales de pastorale, sur la Catéchèse et la Liturgie : l’Enfance, Jeunesse et Education ; la famille et les Séminaires ; la Caritas, la Justice et Paix et Vie consacrée et, enfin, une commission des  Médias, Affaires juridiques et Aumônerie de l’Armée et de la Police. « Les Evêques ont aussi convoqué une Année du Jubilé à l’occasion du 125ème anniversaire de l’Evangélisation du Kasayi (8-12-1891-2016). Cette Année sera ouverte le 5 décembre 2015 et clôturée le 8 décembre 2016 », souligne CENCO. 

         D’un Congo, l’autre. Aristide Ghislain Ngouma écrit dans La SEMAINE AFRICAINE, le journal de l’Eglise paraissant à Brazzaville, que « du 28 avril au 30 mai 2015, les membres de la Conférence épiscopale du Congo seront en visite ad limina apostolorum, au Vatican (…) Les évêques du Congo seront reçus par le Pape François le lundi 4 mai 2015. Avec le Saint-Père, ils évoqueront divers sujets de fond liés à la vie de l’Eglise au Congo, la gestion qu’ils font du troupeau de Dieu à eux confié »...

         L’information est vieille mais AFRIDOMS FLASH, le bulletin des Dominicains d’Afrique, n’est pas un quotidien ! On y lit que  « le samedi 28 mars 2015, veille de la fête des Rameaux, six novices ont reçu l’habit de l’Ordre des Prêcheurs au couvent saint Dominique de Cotonou, République du Benin. La cérémonie de vestition (…) était présidée par le frère Joseph AMEKA, sous prieur de ce couvent ».

         Concluons cette revue de la presse catholique africaine par la lecture du quotidien de l’Eglise dans la Grande Ile, LA CROIX DE MADAGASCAR. On y lit un intéressant point de vue qui, partant des nombreuses catastrophes naturelles qui ont frappé Madagascar cette année, note : « Le nombre des sinistrés après le passage des différents cataclysmes (fortes pluies, cyclone, sécheresse…) a été très élevé pour cette année 2015. (…). On rattache souvent la citoyenneté à l’acte de voter lors d’une élection. (Mais) être citoyen se vit au quotidien en temps normal comme en situation exceptionnelle. (…). Les sinistrés réveillent la valeur de la citoyenneté », nous rappelle Razafindramanitra.

            La semaine prochaine !








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