2015-04-14 13:41:00

Harmonie, bien commun, patience, signes d'une communauté née de l'Esprit


(RV)   François souligne en outre que les chrétiens ne doivent pas accumuler les richesses, mais les mettre plutôt à disposition des plus nécessiteux, à l’image de la première communauté chrétienne guidée par les apôtres, dont la vie est décrite dans la première lecture du jour, tirée du livre des Actes des Apôtres.

Harmonie et bien commun, signes d’une communauté née de nouveau

Il existe deux signes de « renaissance d’une communauté ». Le premier de ces signes est l’harmonie. « La communauté de ceux qui renaissent dans l’Esprit a la grâce de l’unité, de l’harmonie. Le seul à pouvoir nous donner cette harmonie est l’Esprit-Saint, lui qui fait l’harmonie entre le Père et le Fils. Le deuxième signe, c’est le bien commun. ‘Aucun d’entre eux n’était dans l’indigence, et personne ne disait que ses biens lui appartenaient en propre’. Tout était mis au service de la communauté. Oui, il y avait quelques riches, mais ils étaient au service de la communauté. Ce sont là les deux signes d’une communauté qui vit dans l’Esprit ».

Le don de la patience dans les difficultés

C’est là un « passage curieux », observe le Pape, parce qu’immédiatement après, « commencent les problèmes » au sein même de la communauté, avec l’entrée en scène d’Ananie et de son épouse Saphira, qui cherchent à « escroquer la communauté ». Ensuite, il y a les persécutions que Jésus avait annoncées. C’est la dernière béatitude : « Heureux êtes-vous si on vous insulte, et si on vous persécute à cause de moi… Réjouissez-vous ! » (Matthieu, 5).

Dans la première communauté née de l’Esprit-Saint, rappelle le Pape, il y a donc la pauvreté, le bien commun, mais également les problèmes, à l’intérieur, comme à l’extérieur. A l’intérieur, avec « ce couple d’affairistes, et à l’extérieur, les persécutions ».  Pierre  exhorte cependant la communauté à ne pas s’étonner de ces persécutions, car elles sont comme « le  feu qui purifie l’or ». Et la communauté née de l’Esprit est purifiée, justement, « au milieu des difficultés, des persécutions ». Il y a donc un troisième signe propre à la communauté née de nouveau : « la patience dans les épreuves : supporter les problèmes, les difficultés, supporter les médisances, les calomnies, supporter la douleur » de perdre un être cher.

Ne pas accumuler les richesses, mais les gérer en vue du bien commun

La communauté chrétienne, affirme encore François « montre qu’elle est née de l’Esprit, quand elle cherche l’harmonie », et non la division, « quand elle cherche la pauvreté », et « non l’accumulation des richesses pour soi, car les richesses sont là pour être mises au service de tous », quand elle ne s’emporte pas devant les difficultés, mais se montre patiente, comme Jésus.

« En cette deuxième semaine du temps pascal, il serait bien que nous réfléchissions à nos communautés, qu’elles soient diocésaines, paroissiales, familiales, ou autres, et que nous demandions la grâce de l’harmonie, de l’unité harmonieuse, qui est don de l’Esprit-Saint, la grâce de la pauvreté, non de la misère, mais de la pauvreté : ce que je possède, je dois bien le gérer pour le bien commun et avec générosité, et la grâce de la patience ».

« Que le seigneur, conclut le Pape, nous fasse comprendre à tous que nous ne sommes pas les seuls à avoir reçu cette grâce du Baptême de renaitre dans l’Esprit, mais qu’elle a été reçue également par toutes nos communautés ».








All the contents on this site are copyrighted ©.