2015-04-02 18:09:00

La CEF s'inquiète de la « dégradation de la personne humaine »


(RV) En France, depuis le 31 mars, les députés débattent du projet de loi dit de modernisation du système de santé. La Conférence des évêques de France (CEF) a fait part mercredi de ses critiques sur plusieurs points.

Elle s’inquiète notamment du risque de banalisation de l’avortement, à travers la suppression du délai de réflexion lors des interruptions volontaires de grossesse. « Supprimer le délai de réflexion pour les femmes voulant avorter revient à empêcher une réelle liberté de prise de conscience et de choix face à la vie qu’elles portent », préviennent les évêques.

Sur la question du don d’organes, l’épiscopat estime que  « si le don d’organe est bien une “priorité nationale”, il est urgent de le promouvoir en tant que tel, de mettre en place de véritables campagnes d’information basées sur la responsabilité et la solidarité de chacun. La loi doit proposer à chacun une telle place dans la société et non pas réduire le citoyen à un simple réservoir d’organes ».

Le principe du don suppose celui du libre choix de la personne donneuse. Le texte prévoyant un accord tacite, sauf en cas de refus inscrit sur un registre national, contrevient à ce principe du libre choix du donneur.

La CEF s’inquiète aussi de la banalisation de la drogue à travers l’expérimentation des salles de shoot et de la délivrance sans condition de détresse de la pilule contraceptive. Une libéralisation qui, selon l’Église, risque d’accentuer la déresponsabilisation des jeunes par rapport à leur sexualité.








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