2015-03-20 13:59:00

Un ministre italien, ébranlé par un nouveau scandale de corruption


(RV) Un nouveau scandale de corruption a éclaté en Italie cette semaine. Particularité de celui-ci : il touche pour la première fois le gouvernement de Matteo Renzi, en poste depuis un peu plus d’un an. Le ministre des Infrastructures et des Transports a démissionné ce vendredi, après avoir été cité dans une enquête. Les précisions d'Antonino Galofaro

Il n’a rien à se reprocher, Maurizio Lupi, il quitte ses fonctions « la tête haute ». Devant la Chambre des députés vendredi matin, il a « senti le devoir de répondre à la responsabilité politique » qui lui incombe. Il ne s’est donc pas exprimé devant les élus pour se défendre, mais par sens du devoir, la politique ayant selon lui un rôle « décisif » pour le pays.

L’Italie n’est pas habituée à voir de hauts responsables politiques démissionner, et si rapidement, trois jours après le début de l’affaire dans ce cas. La Péninsule est plutôt habituée à voir les scandales de corruption se multiplier. Après Venise, après Milan et l’Expo 2015, après Rome, cette nouvelle affaire, baptisée « Système », part d’une autre grande cité italienne : Florence, la ville du président du Conseil, Matteo Renzi.

Quatre personnes ont été arrêtées cette semaine. Parmi elles, des proches du ministre. Elles sont soupçonnées d’avoir truqué les appels d’offres sur de nombreux chantiers publiques. Maurizio Lupi est cité dans l’enquête, mais pas mis en cause. Il aurait demandé à l’un des suspects de trouver un emploi à son fils. La presse s’amuse de détails. Une Rolex a été offerte par un prévenu au jeune homme tout juste diplômé. Au père de le défendre : il s’agit d’un modèle à 3500 euros, et non pas à plus de 10'000, comme l’avait écrit les médias.








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