2015-02-25 17:34:00

La GPA pose de nombreuses questions éthiques et juridiques


(RV) Entretien - « La gestation pour autrui est une atteinte directe aux valeurs fondamentales partagées au sein de l’UE » : c’est en cette phrase que l’on pourrait résumer l’avis rendu par le groupe de travail de la Comece (la Commission des épiscopats de la Communauté européenne) au Parlement européen ce lundi 23 février.

Dans un document d’une vingtaine de pages intitulé « avis sur la gestation pour autrui : la question de sa régulation au niveau européen et international », les évêques européens ont ainsi mis en garde contre les dangers de commercialisation de l’enfant et d’instrumentalisation de la femme dans cette pratique.

Cet avis intervient alors que beaucoup de pays européens se trouvent confrontés à l’augmentation du nombre de cas d’enfants sur leur sol, nés de mères porteuses à l’étranger, en Californie, en Inde, en Thaïlande, ou encore en Russie, et qui ne bénéficient d’aucun statut juridique légal.

Joint par Anne-Sophie Saint-Martin, le père Patrick Verspieren, jésuite et directeur du département d’éthique biomédicale du Centre Sèvres, et qui présentait le document lundi, revient sur les dangers de la GPA et sur les questions qu’elle soulève en termes juridiques. 

 








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