2015-02-11 17:42:00

20 000 combattants étrangers dans les rangs de Daech


(RV) Dernièrement, le nombre de militants étrangers qui ont rejoint la Syrie à travers la Turquie pour combattre dans les rangs djihadistes a augmenté de façon signficative, atteignant un rythme « sans précédent »  : plus de 20 000 personnes, du monde entier auraient ainsi rallié les troupes de l'Etat islamique. C’est ce qu’ont déclaré les services de renseignement américains ; selon eux, les candidtas au djihad proviennent de plus de 90 pays dont, au moins 3 400 de pays occidentaux.

Les combattants préfèrent l’État islamique

Selon le document diffusé par le National Counter-Terrorism Center (Nctc) dont le siège est en Virginie, il apparait que les combattants étrangers préfèrent s’enrôler parmi les milices de l’État islamique, lequel séduirait davantage par rapport aux autres mouvements extrémistes et terroristes. Les experts ont revu leurs estimations diffusées en janvier selon lesquelles les djihadistes qui ont rejoint la Syrie seraient à peu près 19 000. Les données ne sont pas certaines mais, selon les déclarations du directeur Nctc, Nicholas Rasmussen, « les lignes de tendance sont claires et préoccupantes ».

En Syrie, la majorité des combattants sont étrangers

Selon un expert des services de renseignement, « le nombre des combattants étrangers qui ont rejoint la Syrie n’a aucun précédent » et « dépasse » le nombre de ceux qui se sont rendus « en Afghanistan, au Pakistan, en Irak, au Yémen, en Somalie et dans d’autres régions ces vingt dernières années ». « La typologie des djihadistes étrangers qui se rendent au Moyen-Orient est très variée et ils ne rentrent dans aucun stéréotype » ou catégorie particulière habituels. Depuis longtemps, les gouvernements occidentaux ont tiré la sonnette d'alarme sur ce phénomène qui irait croissant, surtout au lendemain des attentats de Paris en janvier dernier.

L’État islamique séduit par une utilisation optimale de la propagande

Selon le directeur de Nctc, les milices de l’État islamique réussissent à attirer un nombre aussi élevé de combattants grâce à l’utilisation optimale de la propagande sur le web et les réseaux sociaux : la production de vidéos et des courts métrages, réalisés en différentes langues et très élaborés, a exercé un grande fascination sur les jeunes occidentaux. Outre les images de décapitations et de violences, le groupe a compris comment atteindre et endoctriner des milliers de jeunes filles et de jeunes garçons : à une vie « aliénée » et sans espoir, ils opposent une image « bucolique » et fascinante dans les territoires occupés par le califat. « Al Qaïda et ses différentes affiliations au Moyen-Orient et en Afrique - conclut Nicholas Rasmussen - n’ont jamais montré une telle perspicacité en terme de propagande »








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