2015-02-02 08:10:00

Dette grecque : une renégociation délicate s'amorce


(RV) Entretien – Elle a été au centre de toutes les préoccupations des Européens ces dernières années ; elle a inquiété l’ensemble de la zone euro, menaçant de la faire imploser : la dette souveraine de la Grèce, avec la victoire aux élections législatives d’Alexis Tsipras, revient au cœur de l’agenda européen.

Le nouveau Premier ministre grec a fondé son succès électoral sur la fin de l’austérité imposée par l’Union européenne et la promesse de renégocier la dette du pays qui s’élève à 320 milliards d’euros et représente 175 % du PIB.

Ce programme a bien sûr inquiété les partenaires européens d’Athènes et la Commission de Jean-Claude Juncker. Jeudi, le président du Parlement européen, Martin Schulz, et vendredi, le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselblloem, se sont rendus en Grèce pour rencontrer le nouveau chef du gouvernement et voir comment trouver une solution satisfaisante pour l’ensemble des parties.

Une des pistes envisagées par les nouvelles autorités grecques est de renégocier la dette avec leurs créanciers. Pas question ainsi de tirer un trait dessus et de se déclarer en défaut de paiement. Que signifie alors concrètement cette renégociation ? Xavier Sartre a posé la question à Alexandre Kateb, économiste, directeur du cabinet Compétence finance.








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