(RV) Entretien - Des chercheurs britanniques ont pointé il y a quelques semaines la responsabilité du FMI dans l'épidémie d'Ebola.
Les exigences du FMI en matière de rigueur budgétaire auraient affaibli les systèmes de santé des pays africains les plus durement frappés par le virus Ebola. Elles auraient aussi empêché une réponse coordonnées pour lutter contre l'épidémie : c’est ce qu’affirment des chercheurs du département de sociologie de l'Université de Cambridge, d'Oxford et de la London School of Hygiene and Tropical Medicine dans la revue The Lancet.
Mais cette accusation du Lancet est à nuancer : c’est ce qu’affirme Christophe Destais, directeur adjoint du CEPII, Centre de recherche français en économie internationale, interrogé par Fanny Cheyrou.
Si le FMI a effectivement imposé une rigueur budgétaire dans les années 1990 à la Guinée, au Liberia et à la Sierra Leone, il a évolué depuis le début de l’épidémie et envisage même aujourd’hui d’effacer leur dette
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