L'émoi est grand en France après trois attaques sanglantes en trois jours

L’évêque de Nantes en France a fait part de son émotion après le drame qui s’est déroulé lundi soir place Royale lorsqu’un homme a lancé sa camionnette contre des piétons sur un marché de Noël. Avec la communauté catholique, Mgr Jean-Paul James s’unit à la douleur des victimes et de leurs familles. Ce tragique événement, écrit-il dans un communiqué, jette la tristesse sur les préparatifs à la fête de Noël. En dépit de la violence qui s’est manifestée, ajoute-t-il, la peur ne doit pas prendre le pas sur l’esprit de paix et de fraternité.

Après trois attaques sanglantes en trois jours, dont une liée à l’islamisme radical, le Premier ministre français Manuel Valls a annoncé un renforcement de la sécurité pour tenter de rassurer la population. Alors qu’un début d’angoisse commence à gagner le pays, les autorités ont assuré que les trois attaques n’étaient pas liées. Mais selon la presse d’opposition, les fous d’Allah pourraient frapper à tout moment sur le sol national. En septembre, le groupe de l'Etat islamique, présent en Irak et en Syrie, avait appelé les musulmans à tuer de "n'importe quelle manière" les ressortissants de pays appartenant à la coalition internationale créée pour le combattre, et notamment les Français. Parmi ses consignes, figurait celle d'utiliser une voiture ou un camion comme une arme.

Le Premier ministre a reconnu qu'il y avait une menace d'une ampleur jamais égalée, estimant que 1.200 individus vivant en France étaient concernés par le jihad. Or le travail des services de renseignement est rendu plus compliqué face à une menace diffuse qui n’est plus l’expression d’une organisation terroriste bien identifiée.