Joie et tristesse d'un dominicain irakien de retour à Erbil

(RV) A Lyon, le top départ de la Fête des Lumières a été donné ce vendredi. Comme le veut la tradition, les Lyonnais célèbrent ainsi à leur façon le 8 décembre, jour de l'Immaculée Conception. Et cette année, l’archevêque de la ville, le cardinal Philippe Barbarin a choisi de délocaliser cette Fête des lumières en Irak, aux côtés des réfugiés chrétiens du Kurdistan qui ont fui les violences de l’Etat islamique. Ce voyage veut montrer la solidarité des chrétiens de France dans le cadre d'un jumelage entre les diocèses de Lyon, Mossoul et Karakosh, lancé au mois d’octobre. 

Le cardinal Barbarin est arrivé vendredi soir sur place, à Erbil, avec une délégation de 88 personnes de son diocèse, incluant des prêtres, des entrepreneurs, des élus de la région et de la ville de Lyon, et de nombreux journalistes. 

Notre envoyé spécial à Erbil Cyprien Viet a interrogé à sa descente d'avion le père Muhannad Al-Tawil, curé de la paroisse chaldéenne de Vaulx-en-Velin, dans la banlieue lyonnaise. Ce dominicain irakien natif de Bagdad a vu fuir d'Irak une partie de sa famille face aux pressions islamistes depuis plusieurs années. Il témoigne de son état d'esprit dans ces premiers instants de retour au pays.