2014-12-01 15:17:00

Les évêques suisses en visite ad limina rencontrent le Pape


(RV) À Rome, la visite ad limina des évêques suisses a commencé ce lundi 1er décembre. Cette visite de cinq jours comprend de nombreuses rencontres avec des supérieurs de dicastères de la Curie Romaine. Pour l’instant, les évêques ont rencontré le Pape François, lors d’une audience ce lundi matin. Leur première matinée avait commencé par une messe à la Basilique Saint-Pierre, sur la tombe du disciple du Christ. Un moment fort d’après Monseigneur Charles Morerod, évêque de Lausanne, Genève et Fribourg. C’est sa première visite ad limina à Rome.

Adélaïde Patrignani l’a rencontré. Mgr Morerod, avant de revenir sur cette visite, a réagi aux résultats des votations qui ont eu lieu ce dimanche en Suisse, et d’abord, au rejet de l’initiative Ecopop, visant à lutter contre la surpopulation en Suisse 

A l'occasion de l'« Année de la vie consacrée », instituée par le Pape François, les membres de la Conférence des évêques suisses remercient les personnes consacrées dans une lettre ouverte. « Vous réussissez à nous donner un témoignage indispensable, peut-on lire dans ce texte, la pauvreté vous donne une liberté neuve pour accueillir; la chasteté renouvelle votre liberté d'aimer; et l'obéissance vous donne une liberté neuve pour écouter Dieu et accompagner vos frères et sœurs. Oui, comme vous l'a rappelé le Pape François, vous êtes des hommes et des femmes qui peuvent réveiller le monde et éclairer l'avenir. En cela votre style de vie est une prophétie ».

« L’homme moderne aspire à la prospérité, à la richesse, alors que vous avez consciemment choisi la pauvreté pour être proches des hommes petits et faibles de notre monde. Votre vœu de célibat et de chasteté librement consenti vient mettre en cause l’atmosphère ambiante. Le développement personnel, la libre disposition de soi sont aujourd’hui des idéaux eux aussi en contradiction avec l’obéissance qui se met humblement à l’écoute de Dieu et des hommes. Et pourtant, l’obéissance et l’attention portée à l’autre ne sont-elles pas des conditions préalables pour un vivre ensemble fraternel? »








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