2014-11-18 09:34:00

Daech défie les frontières et l'Histoire coloniale du Proche-Orient


(RV) Entretien - Depuis plusieurs mois, l’actualité mondiale draine des images d’exactions commises par l’Etat islamique, comme ce week-end l’exécution de l’otage américain Peter Kassig, dont un voire deux bourreaux seraient originaires de France.

Ce mouvement extrémiste contrôle une bonne part des territoires de la Syrie et de l’Irak et menace d’autres pays. Les populations chrétiennes ont été contraintes à fuir, notamment vers le Kurdistan irakien, le Liban, la Turquie et le Jordanie.

Trois ans et demi après le printemps arabe, le panorama régional est très inquiétant et rares sont les Etats qui maitrisent encore la totalité de leur territoire.

Le royaume de Jordanie reste encore relativement stable et parvient à juguler la menace djihadiste grâce à l’aide internationale et à des institutions solides. Dans le cadre d’une série de procès, la justice jordanienne a encore condamné lundi plusieurs personnes à des peines de prison pour leurs liens avec les mouvements radicaux.

De passage à Amman, la capitale jordanienne, Romilda Ferrauto a rencontré Jalal Al-Husseini, chercheur associé à l’Ifpo, l’Institut français du Proche-Orient. Il nous explique pourquoi l’Etat islamique, aussi appelé Daech, a pu prendre corps dans ce paysage moyen-oriental instable mais aussi pourquoi il ne faut pas désespérer de l’Orient.

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