Sortie de crise au Burkina-Faso : après une nuit de tractations, l’armée au pouvoir depuis la chute de Blaise Compaoré a finalement cédé la présidence intérimaire à Michel Kafando, un diplomate de 72 ans, ancien ministre des affaires étrangères et ancien ambassadeur du Burkina-Faso aux Nations Unies.
L’Union africaine a salué la maturité politique et le sens des responsabilités des Burkinabés.
Ce retour à l’ordre constitutionnel a été permis grâce à la signature dimanche à Ouagadougou d’une charte de la transition qui a fait consensus entre l’armée et les représentants de la société civile.
Cette passation de pouvoir en douceur laisse augurer d’un avenir positif pour le Burkina-Faso selon René Otayek, directeur de recherche au CNRS et spécialiste de l’Afrique contemporaine.
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