2014-10-18 17:15:00

Les femmes rurales moteur pour faire progresser le monde


 

 

Les femmes rurales représentent plus du quart de la population totale du monde ; 500 millions d’entre elles vivent en dessous du seuil de pauvreté; elles produisent 60 à 80 % des aliments de base en Afrique subsaharienne et dans les Caraïbes ; les femmes rurales effectuent plus de 50 % des opérations de riziculture intensive en Asie ; elles femmes effectuent 30 % des travaux agricoles dans les pays industrialisés ; les femmes sont à la tête de 60 % des ménages dans certaines régions d'Afrique ; elles assurent 90 % des besoins des ménages en eau et en combustible en Afrique et,  se chargent de la totalité des opérations de transformation des aliments de base du ménage en Afrique.

La journée internationale de la femme, célébrée le 15 octobre de chaque année, a été marquée, en 2014,  par le traditionnel message du Secrétaire Général de l’Onu Ban Ki Moon qui affirme qu’ensemble, les femmes rurales peuvent jouer un rôle moteur pour faire progresser le monde.

«  Nous devons mettre à profit cette force pour atteindre nos trois objectifs interdépendants pour 2015, qui consistent à accélérer la réalisation des objectifs du Millénaire pour le développement, à adopter une nouvelle perspective de développement durable et à conclure un accord universel et efficace sur le climat. » Parce qu’elles sont souvent en première ligne face à la pauvreté, aux catastrophes naturelles et à d’autres menaces, les femmes rurales ont beaucoup à gagner de la réussite de nos campagnes mondiales.

La majorité des femmes rurales dépendent des ressources naturelles pour assurer leur subsistance. Dans les pays en développement, elles représentent plus de 40 % de la main-d’œuvre agricole. Elles s’occupent de la production, du traitement et de la préparation de la plupart des repas dans la société et assument souvent la responsabilité première de la sécurité alimentaire, de l’état de santé et des possibilités d’accès à l’éducation au sein des ménages.

Lorsque nous leur donnons accès à des ressources naturelles et agricoles, nous leur donnons les moyens d’agir. Elles peuvent alors, à leur tour, contribuer davantage à éliminer la faim et aider leur communauté à faire face aux effets des changements climatiques, de la dégradation des sols et des déplacements, ce qui profite à tous.

Mais pour récolter ces fruits, nous devons lutter contre la discrimination et le dénuement dont les femmes rurales continuent de souffrir. Un trop grand nombre d’entre elles n’ont pas accès à la terre, aux marchés, à la finance et à la protection et aux services sociaux. Elles sont également nombreuses à courir des risques graves en s’acquittant de tâches vitales, telles que l’approvisionnement en eau ou en carburant.

La Journée internationale des femmes rurales est l’occasion d’écouter leur voix et de répondre à leurs préoccupations. Ensemble, permettons à ces femmes de donner toute leur mesure en protégeant leurs droits fondamentaux, en appuyant leur émancipation économique et en leur donnant la possibilité de contribuer pleinement à notre avenir commun. Indique le Secrétaire général de l’ONU dans son message.

 








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