2014-10-18 15:15:00

La famille se porte bien au Burundi selon Mgr Gervais Banshimiyubusa


(RV) Les travaux de l’Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille qui se déroulent du 05 au 19 octobre 2014 sur le thème : « les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l'Évangélisation » s’achèvent dimanche avec la béatification du Pape Paul VI. Parmi les Pères synodaux présents, Mgr Gervais Banshimiyubusa, Evêque de Ngozi et Président de la Conférence Episcopale du Burundi.

Dans un entretien accordé à Radio Vatican, Mgr Gervais Banshimiyubusa, évoque la famille dans son pays, qui selon lui se porte bien, que ce soit en campagne ou en ville. Au Burundi, « la famille est une vocation qui vient de Dieu, qui s’inscrit dans la foi, ce qui fait en sorte que lorsqu’elles vivent des difficultés, elles sont prêtes à rester fidèles. » Néanmoins, poursuit le Président de la Conférence Episcopale Burundaise, il existe des défis dont celui de la pauvreté matérielle, qui pousse souvent les époux à ne pas vivre ensemble pour des raisons de travail. Egalement le défi lié à la limitation de naissance vu la superficie du pays. Cette limitation de naissance conduit ainsi à une importation de « toutes sortes de moyens contraceptifs » qui deviennent une menace pour toutes les familles au Burundi.

Concernant l’union de personnes de même sexe, Mgr Banshimiyubusa affirme que ce qui se passe ailleurs, ne représente pas un danger pour les familles burundaises car la loi veille à ce que cela ne produise pas. Sur la question des divorces, les couples sont heureux de vivre ensemble. Certes dans le passé, ajoute-t-il, certains époux qui ne pouvaient avoir d’enfants avec la première épouse recherchaient une seconde épouse pour avoir une progéniture. Mais de nos jours ce climat est dépassé.

Les jeunes, pour leur part, affirme encore l’Evêque de Ngozi, se marient religieusement et même lorsqu’ils leur arrivent de vivre en concubinage à la suite de problèmes de dot, ils régularisent rapidement leur situation à l’Eglise. Il y a également, souligne-t-il, des familles mixtes (d’une ethnie à l’autre) et « les liens de familles au Burundi sont très forts de sorte que lorsqu’on s’est déjà marié, les époux pensent qu’ils forment une seule chair ».

Concernant la guerre qu’a traversé le pays, Mgr Banshimiyubusa reconnaît qu’elle a laissé certaines traces notamment avec l’arrivée des enfants de la rue. Mais l’Eglise a apporté son aide  à la reconstruction de la famille.

Ecoutons l’intégralité de l’entretien que Mgr Gervais Banshimiyubusa, Evêque de Ngozi et Président de la Conférence Episcopale du Burundi, a accordé à Jean-Pierre Bodjoko : 








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