Les nonces veulent favoriser le dialogue interreligieux face au fondamentalisme

(RV) « Pour combattre le fondamentalisme et le terrorisme, il faut favoriser le dialogue interreligieux ». Ce sont les déclarations vendredi du secrétaire pour les rapports avec les Etats, Mgr Dominique Mamberti. 

« La paix doit être recherchée à travers le dialogue et non pas à travers des choix unilatéraux imposés par la force », a-t-il encore ajouté, rappelant que «dans les pays à majorité musulmane, les chrétiens et les minorités sont des citoyens à part entière et doivent voir leur liberté religieuse respectée ».

Il s’exprimait un jour avant la fin de la réunion, vendredi au Vatican, des nonces du Moyen-Orient avec les supérieurs de la Curie Romaine. Une rencontre de haut niveau sur la situation dans la région.

L’attention de François pour les victimes des conflits moyen-orientaux

Le Pape a ouvert les discussions jeudi, un sommet de haut niveau sur « la présence des chrétiens au Moyen Orient ». Les nonces d’Egypte, de Jérusalem, de Damas ou Bagdad, mais également en poste auprès des Nations Unies et de l’Union européenne ont participé.

Un sommet pour montrer la proximité du Souverain Pontife, l’attention que porte François aux chrétiens et aux minorités ethniques et religieuses de la région, victimes de la violence qui y sévit, du terrorisme pour qui « la vie humaine n’a aucune valeur ». En accueillant les nonces, responsables de la Secrétairerie d’Etat et les différents chefs de dicastères concernés, le Pape donné les lignes conductrice de cette rencontre. Il a invité les participants à « prier » et « réfléchir ensemble à ce qu’il faut faire face à la dramatique situation » qui prévaut au Moyen-Orient. François a insisté sur le trafic des armes qui est selon lui « à la base de tant de problèmes », mais aussi sur « le drame humanitaire » en cours.

« La prière est importante », le pape le rappelle. Mais François souhaite également que des initiatives et actions à plusieurs niveaux puissent être identifiées pour manifester la solidarité de toute l’Eglise aux chrétiens et impliquer la communauté internationale et les personnes de bonnes volonté afin qu’ils puissent répondre aux besoins des très nombreuses personnes qui souffrent dans la région.