2014-09-08 17:10:00

L'évêque d'Anvers, à la rencontre de Sant'Egidio


100 ans après la Première Guerre mondiale qui a ensanglanté l’Europe entière, Sant’ Egidio se mobilise pour construire un dialogue de paix. La communauté catholique basée à Rome se délocalise à Anvers en Belgique pour trois jours de rencontres. Yazidi, juifs ou musulmans, 300 leaders religieux y participent pour apporter l’« esprit d’Assise » dans le monde d’aujourd’hui. La paix est l’avenir, tous en sont convaincus, à commencer par le Pape François.

Lors de l’inauguration de cette nouvelle rencontre de Sant’Egidio, son fondateur Andrea Riccardi a souligné que « La force de ce chemin dans l’esprit d’Assise est d’affirmer qu’il n’y a pas de guerre et de violence au nom de Dieu  ». Cela est encore plus vrai face aux “guerres plus inhumaines” et face à « une détérioration des modalités mêmes de la guerre telles qu’elles sont prévues par les conventions de Genève à l’égard des prisonniers et des blessés, et par le droit humanitaire».

Andrea Riccardi qui n’a pas caché que parler de paix aujourd’hui peut sembler être seulement vœu pieu: notant la déstabilisation au Moyen Orient en particulier en Irak et en Syrie mais aussi le retour de la guerre aux portes de l’Europe avec la crise russo-ukrainienne.  « Des histoires douloureuses qui naissent notamment de la réhabilitation de la guerre comme instrument, mais aussi de la collusion entre religion et violence. » a-t-il dénoncé.

Comment parler de paix et de dialogue entre les religions alors que la violence barbare au nom de Dieu semble justement gagner certaines régions ? Une question brûlante abordée lors d’une des tables rondes ce lundi à Anvers. Parmi les nombreux invités à cette rencontre , l’évêque de la ville, Mgr Johan Bonny. Il revient sur l’appel au dialogue du Pape, un dialogue plus que jamais nécessaire en ces temps troublés.

 

 








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