2014-09-05 12:36:00

Le Pape aux jeunes de Scholas Occurentes : "Rêvez votre avenir "


(RV) Ambiance joyeuse et familiale, salle du synode ce jeudi au Vatican : le Pape François recevait les participants de la troisième rencontre mondiale des directeurs de Scholas Occurentes, un réseau international d’écoles, qui réunit des réalités éducatives de cultures et de religions diverses, et née sous l’impulsion même du Souverain Pontife.

François s’est d’ailleurs volontiers prêté au jeu des questions-réponses, lors d’une visioconférence avec plusieurs étudiants du réseau, issus de divers pays des cinq continents : Salvador, Afrique du Sud, partie européenne de la Turquie (Istanbul), Israël, Australie, et Cameroun. Un moment de partage, sous le signe de la spontanéité et de la simplicité.

Le Pape a salué les jeunes avec ce souhait : “Rêvez votre avenir, mais n’oubliez pas l’héritage culturel et religieux que vous ont laissé les aînés ». « Il ne fait pas de doute que le monde est en guerre, a encore déclaré le Pape, il est donc nécessaire d’éduquer les plus jeunes à la culture de la rencontre, de l’intégration ». François a de nouveau dénoncé la « culture du rejet », le culte de l’argent, et de la violence qui n’épargnent personne, tant les jeunes que les personnes âgées.

Les jeunes et les enfants sont livrés à eux-mêmes, a affirmé le Pape, déplorant la rupture du « pacte éducatif ». D’où l’importance pour lui de renforcer les liens familiaux, sociaux et personnels, de pourvoir à des lieux de rencontre et de partage où les personnes puissent s’épanouir. « si les jeunes n’ont pas ça, précise le pape, leur restent seulement le chemin de la délinquance et de la dépendance ».

Aux questions posées par les jeunes, le Pape a répondu avec simplicité et humour. « Comment sera le monde de demain ? », a demandé un jeune stambouliote. Et le pape de répondre : « Je n’ai pas la boule de cristal qu’ont les sorcières pour lire l’avenir, mais je veux te dire une chose: l’avenir est dans ton cœur, dans ton esprit et dans tes mains ». La construction d’un meilleur futur requiert, pour François, deux qualités essentielles : « un jeune avec des ailes et des racines ». Et le Pape explique son image  : d’un côté, « des ailes pour rêver d’un monde meilleur, pour protester contre les guerres », de l’autre « respecter la connaissance reçue des aînés, des parents, des grands-parents ».








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