2014-08-27 16:46:00

La Revue de la presse catholique africaine du 27 août 2014


Le virus Ebola est dans toutes les têtes. L’Eglise ne se soustrait pas au devoir d’alerter les fidèles sur les dangers de cette maladie dont on ne guérit que difficilement. C’est pourquoi après les Evêques du Nigéria, un des quatre pays d’Afrique de l’Ouest touchés (les autres étant la Guinée, la Sierra Léone et le Libéria), c’est au tour de la République démocratique du Congo de s’alarmer du retour du virus à fièvre hémorragique. On lit ainsi sur CENCO que « le virus Ebola fait de nouveau parler de lui sur le territoire de Boende à Djera où les cas de décès ont été signalés. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) ne confirme pas encore s’il s’agit du virus Ebola (…). Plusieurs dizaines de personnes sont mortes ces dernières semaines de cette épidémie (…) dans la province d'Equateur ».

A Madagascar aussi, l’Eglise est en alerte. On lit dans l’édition de La Croix de Madagascar de ce mercredi : « Les critiques sont virulentes dans certains médias et sur les réseaux sociaux pour dénoncer les maladresses du gouvernement face à la menace d’arrivée de la maladie Ebola. Les zones de pandémie sont éloignées mais le monde est devenu est un village planétaire. Toutefois il faut informer sans alarmer».

Moins angoissante qu’Ebola sans doute mais toujours au cœur des préoccupations, la gestion des ressources et la bonne répartition des dividendes du pétrole font aussi partie des thèmes dont s’occupe l’Eglise au Nigéria. Elle ne cesse de plaider pour une vraie justice sociale. CNSN, l’agence catholique nationale relaye une invite du Président de la Conférence épiscopale, Mgr Joseph Ekuwem, Archevêque de Calabar, à unir les efforts pour combattre le phénomène du vol de pétrole aussi bien par des étrangers que par des Nigérians indélicats, aggravant la pollution.

Il appelle les partenaires nigérians de ce secteur à se joindre au vœu des citoyens de ne plus favoriser le vol de brut, mais aussi à entendre le cri de toute une nation pour que soit mis fin à la pollution dans le Delta du Niger qui résulte de l’extraction des hydrocarbures. Sur le premier point, Mgr Joseph Ekuwem, s’inquiète de ce que des 'siphonneurs' de pipe-lines récemment pris la main dans le sac aient vite retrouvé la liberté donnant « l’impression que le gouvernement est soit incapable, soit peu désireux de sauver l’environnement et les peuples qui en vivent ».

Au Sénégal, SENEGLISE le portail de l’Eglise informe qu’au «terme de la caravane menée entre Dakar, Bignona, Ziguinchor, Oussouye et Cabrousse, dans le cadre du « Projet Chœur de la Paix », du 04 au 19 aout 2014, les membres de la jeune Chorale Julien Jouga appellent à un sursaut national pour accélérer la cadence du processus de recherche définitive de la paix en Casamance. Leur déclaration finale interpelle l’Etat du Sénégal, le Mouvement des Forces démocratiques de la Casamance et la Société civile nationale et Internationale ».

Le Site ajoute aussi que « les choristes de Saint Joseph de Médina interpellent la Société Civile pour qu’elle lance une grande offensive nationale pour une paix durable et mette en place une plate-forme nationale, voire internationale, dépouillée de toute volonté partisane en vue de veiller au bon déroulement du processus de Paix ».

Toujours sur ce Site nous découvrons que le « troisième numéro de L’Oblat, bulletin des OMI du Sénégal et de la Guinée Bissau » est paru. Il s’agit d’un « bulletin trimestriel publié par les Missionnaires Oblats de Marie Immaculée Province de la Méditerranéen Délégation du Sénégal – Guinée Bissau. L’éditorial de ce numéro du mois d’août 2014 est réalisé par le Père Bruno Favero ».

Nous avons profité de ces indications alléchantes pour consulter L’Oblat en ligne. Riche et intéressant. Un beau titre barre sa Une et résume la volonté des Oblats : « 200 ans après notre fondation, l’appel à renouveler notre calice missionnaire continue… ». Joliment dit !

Mais le Sénégal catholique, c’est aussi SENKTO qui nous renseigne cette semaine que le pèlerinage national 2014 à Jérusalem connaîtra une faible affluence. « De 450 pèlerins à la dernière édition de 2013, ils sont passés à 250 cette année pour le pèlerinage en Terre Sainte (Jérusalem) qui aura lieu du 20 août au 09 septembre 2014 ». La raison ? C’est Mgr Benjamin N’diaye, Président du Comité interdiocésain national de pèlerinage catholique (Cinpec) qui la donne. Il indique que «c’est dans le souci de mieux organiser et d’offrir un bon pèlerinage dans une démarche de foi à nos fidèles, que nous avons jugé nécessaire de rationaliser le nombre».

D’ores et déjà, « en prélude à ce grand événement de foi, les pèlerins ont pris part hier, mardi, à une importante rencontre générale à la paroisse saint Pierre des Baobabs, en compagnie de l’évêque », signale SENKTO.








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