2014-08-18 18:14:00

Le Pape est revenu à Rome, après cinq jours en Corée


(RV) Le Pape a aterri à l'aéroport de Rome Fiumicino ce lundi peu avant 18h, heure de Rome, au terme d'un voyage de cinq jours en Corée du Sud.

Il portait avec lui un bouquet de fleurs offert par une jeune fille coréenne, qu'il a promis de déposer à la basilique Sainte-Marie-Majeure. Il s'est ensuite rendu directement dans cette basilique qu'il visite traditionnellement au départ et au retour de chacun de ses voyages.

Ainsi s'achève son troisième voyage apostolique, après le Brésil en juillet 2013 et la Terre Sainte en mai 2014. Son quatrième voyage sera européen, puisqu'il se rendra en Albanie le 21 septembre.

Son voyage en Corée du Sud a été marqué par un immense succès populaire, qui a supris les médias occidentaux, dans un pays qui ne compte que 10% de catholiques. Xavier Sartre dresse le bilan de ce voyage historique, le premier d'un Pape en Asie depuis 15 ans.

En déclarant lors de sa rencontre avec les évêques d’Asie qu’il aimerait que « les pays avec lesquels le Saint-Siège n’a pas encore une relation pleine » n’hésitent pas « à promouvoir un dialogue au bénéfice de tous », le Pape a clairement affiché sa volonté de nouer des relations diplomatiques avec la Chine. Mais aussi avec le Vietnam, deux pays avec lesquels les rapports sont compliqués. Les deux traditionnels télégrammes envoyés à Pékin au moment du survol de la Chine par l’avion papal, ont été l’occasion de réaffirmer cette attitude positive : nous sommes là, prêts à parler avec vous.

Cette disposition au dialogue, le Pape aimerait que les Coréens l’aient entre eux, entre ceux du Nord et ceux du Sud. C’est ce qu’il a dit en rencontrant les jeunes asiatiques. Il a ainsi rappelé aux jeunes Coréens qu’ils ne formaient qu’une seule famille parlant la même langue avec leurs frères du Nord.

En se rendant en Corée du Sud, le Pape ne s’est pas contenté d’aller à la rencontre de ce pays et de son Eglise. C’est bien toute l’Asie qu’il a voulu saluer, démontrant que le Saint-Siège avait bien l’intention de se tourner davantage vers ce continent en pleine mutation. Il a prouvé à chacune de ses interventions que l’Eglise avait quelque chose à dire à ce continent qui se jette à corps perdu dans le développement économique en oubliant l’essentiel : l’homme… car fidèle aux périphéries qui lui sont si chères, le Pape a rappelé à tous le besoin de se préoccuper des laissés-pour-compte, les grands perdants d’une course aux richesses matérielles… Un message bien reçu au moins ici, en Corée du Sud… A Séoul, Xavier Sartre pour Radio Vatican

 








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