2014-08-02 14:43:00

L'Église colombienne veut croire en la paix


« L'escalade de la violence doit être résolue dans s'éloigner du chemin vers la paix. » Ce sont les déclarations relatées le 1er août lors de la conférence de presse de Mgr Augusto Castro Quiroga, président de la conférence épiscopales colombienne, suite à l'intensification des attaques revendiquées par les Farc (Forces armées révolutionnaires de Colombie, d'obédience marxiste) qui ont suscité de nouvelles critiques sur le processus de paix en cours de négociation à La Havane, capitale cubaine.

Les Farc sont responsables du black-out qui a frappé lundi 28 juillet le port de Buenaventura, premier carrefour commercial maritime du pays, plongeant dans le noir une agglomération de 400 000 habitants. Il s'agissait de la seconde attaque en peu de jours, la première ayant frappé le département de Meta, ayant privé d'eau potable 600 000 habitants. Le président colombien Jean-Manuel Santos a durement critiqué les Farc, soulignant que ce type d'action mettait en danger le processus de paix. « Si vous continuez comme ça, les discussions pourraient s'arrêter » a affirmé le président Santos.

Avancer, malgré tout, vers la paix et la réconciliation

Mgr Quiroga a déclaré que ces derniers évènements ne devaient pas remettre en cause le chemin vers la réconciliation. La semaine dernière, le président de l'épiscopat colombien avait rencontré, à La Havane, les délégations des Farc et du gouvernement pour faire avancer le dialogue de paix. L'Eglise colombienne s'est dite disponible pour aider les différentes parties du conflit dans le recensement des victimes et l'élaboration de critères pour d'éventuels dédommagements. Une délégation de victimes sera présente à la table des négociations le 16 août à La Havane, en présence des représentants du gouvernement, des paramilitaires et du mouvement révolutionnaire.

 








All the contents on this site are copyrighted ©.