Le 12 juillet dernier marquait la fête liturgique des bienheureux Louis Martin (1823-1894)
et Zélie Guérin (1831-1877). Une fête qui nous conduit naturellement à Alençon, plus
précisément dans la Basilique Notre-Dame. C’est en effet là que furent célébrés le
mariage des époux Martin, le baptême de la petite Thérèse, et les funérailles de Zélie.
Le 12 juillet revêt donc une signification particulière pour la paroisse. Elle accueillait
cette année le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques.
Celui-ci a d’abord donné une conférence sur le thème «Mariés et saints, pourquoi
pas nous ? », avant de célébrer une messe solennelle. L’Osservatore Romano
a publié des extraits de l’homélie prononcée par le cardinal Baldisseri. A trois mois
de l’assemblée extraordinaire du Synode des évêques - consacrée à la pastorale familiale
-, son secrétaire général a évoqué plus particulièrement le sacrement du mariage.
Les bienheureux Louis et Zélie Martin sont un modèle à suivre en la matière.
Les
deux époux, béatifiés le 19 octobre 2008, ont su témoigner que « le mariage est
un chemin de foi », a assuré le cardinal Baldisseri, et ils encouragent encore
aujourd’hui ceux qui sont mariés « à redécouvrir dans la vie de couple la centralité
de Jésus-Christ et du chemin dans l’Eglise». Mère de 9 enfants, a relevé le
haut-prélat, Zélie « conduisait presque la vie d’une femme d’aujourd’hui, partageant
son temps entre la vie familiale et la vie professionnelle ». A la tête d’une
entreprise de dentellerie, elle possédait un grand sens « de la justice et de
l’attention aux autres ». Ainsi, a-t-il ajouté, « sa capacité d’aimer ne se
limitait pas, comme cela arrive trop souvent, au seul domaine familial, mais elle
s’étendait comme une tâche d’huile à ses ouvrières et aux plus pauvres ». Le
lendemain, 13 juillet, le cardinal Baldisseri a célébré la messe dans la basilique
de Lisieux, évoquant à nouveau la figure des époux Martin.(apic)