Caritas Internationalis et la lutte contre le sida
(RV) En 2013, environ 35 millions de personnes vivaient avec le virus du sida, mais
l’épidémie peut être vaincue. L’Eglise catholique est au premier de la lutte contre
la maladie. Les avancées et les défis liés au VIH/Sida seront au cœur d’une réunion
de trois jours qui s’ouvre vendredi à Melbourne en Australie sous les auspices de
Caritas internationalis. Cette réunion se déroulera à la veille de la Conférence internationale
sur le Sida, toujours à Melbourne. Monseigneur Roberto Vitillo, Conseiller de Caritas
Internationalis sur le SIDA, participera aussi bien à la réunion confessionnelle qu’à
la conférence internationale.
Selon Caritas, l’Eglise catholique fournit 25%
de la totalité des soins dispensés dans le monde entier aux personnes atteintes du
VIH, en particulier dans les pays en développement. Plusieurs ONG et organisations
catholiques vont se retrouver pendant trois jours pour évaluer les progrès scientifiques
accomplis, analyser les meilleures pratiques, les défis éthiques et les problèmes
de financement. A ce propos Mgr Vitillo, conseiller spécial de Caritas Internationalis
sur le VIH/SIDA et la Santé a déploré la diminution des fonds alloués aux organisations
confessionnelles ; or malgré des résultats encourageants, il faut, selon lui, presser
le pas. Caritas salue la tenue à partir de dimanche en Australie d’une Conférence
internationale de haut niveau ; une première dans la région Pacifique. Elle devrait
permettre de promouvoir des changements de comportement, et d’éviter à l’avenir la
propagation du VIH dans la région.
Selon des chiffres fournis par l’Onu, les
décès liés au sida ont chuté de plus de 30% en 10 ans tout comme le nombre de nouvelles
infections. Les nouvelles contaminations touchant les enfants ont aussi diminué. L’Afrique
subsaharienne reste encore la région la plus touchée par le virus avec un million
et demi de nouvelles infections l’an dernier, dont plus de 200 000 enfants. Les pays
les plus concernés sont toujours l’Afrique du Sud et le Nigéria. Les experts des Nations
Unies sont convaincus qu’il est possible de mettre fin à l’épidémie, même si la bataille
est loin d’être achevée. 22 millions de personnes n’ont toujours pas accès à un traitement
salvateur.