« Par la mer, nous sommes tous une seule famille » : c’est le titre du message
que la Conférence épiscopale du Japon a publié à l’occasion du Dimanche de la Mer,
célébré le 13 juillet. Dans le texte, signé par Mgr Matsuura Goro, président de la
Commission des évêques pour les réfugiés, les migrants et les personnes itinérantes,
on part de cette constatation : le 2 avril, un tremblement de terre a frappé le Chili.
Les conséquences des secousses sismiques ont provoqué un tsunami au Japon ; et par
la suite, les effets du raz de marée ont eu des répercussions jusque sur les côtes
occidentales américaines. Cela signifie tout simplement, soulignent les évêques nippons,
que « dans le monde contemporain, il faut penser et réfléchir de manière globale
».
Il ne suffit pourtant pas de « penser globalement, ajoutent les évêques,
parce que la perspective de l’homme doit être basée sur la perspective immuable de
l’Evangile, càd être universelle et s’adresser à tous, où que soient les personnes
». Et comme , « Dieu aime tous les êtres humains, lit-on encore dans ce
message, le point de vue de l’homme doit inclure tous les hommes : personne ne
peut être exclu de l’attention des autres ». De là l’invitation de l’Eglise de
Tokyo à ne pas oublier les gens de la mer qui chaque jours quittent le port et s’aventure
dans l’océan.
«Si vraiment nous sommes une seule famille, écrit Mgr
Goro, alors nous devons toujours avoir à l’esprit les gens de la mer et prier pour
leur sécurité ». Et pas seulement : les prélats nippons exhortent les fidèles
à manifester aussi concrètement leur proximité, par exemple en rencontrant les marins
lorsqu’ils débarquent sur la terre ferme, ou en faisant des donations aux organismes
qui viennent en aident à leur activité. Enfin, le message de la Conférence épiscopale
japonaise se conclut par une prière : « Puisse Dieu protéger tous ceux qui travaillent
en mer, afin qu’une fois terminée leur travail, ils puissent rentrer sains et saufs
dans leurs familles ».