2014-07-13 13:52:20

Sur quel terrain tombe en nous le grain de la Parole de Dieu?


Lors de la prière mariale de l’Angélus, dimanche midi Place Saint-Pierre, le Pape François commentant les textes liturgiques du jour, a rappelé que Jésus, lorsqu’il parle au peuple, use beaucoup de la parabole. C’est un langage compréhensible de tous, fait d’images tirées de la nature et des situation de la vie quotidienne, a dit le Pape. La première de ces paroles est aujourd’hui celle du semeur ; mais le véritable protagoniste en est le grain jeté en terre. Il porte ou non des fruits suivant qu’il tombe le long de la route, en terre pierreuse, dans les ronces ou sur terrain fertile.

Mais, a poursuivi le Pape, Jésus ne s’est pas limité à présenter la parole ; il l’a aussi expliquée à ses disciples : le grain tombé le long de la route indique ceux qui écoutent l’annonce du Règne de Dieu mais qui ne l’accueillent pas. C’est ainsi que s’en mêle le Malin, qui ne veut pas que le grain de l’Evangile germe dans le cœur des hommes.

Quant au grain tombé sur des pierres, il représente ceux qui, écoutant la parole de Dieu, l’accueillent tout de suite mais seulement superficiellement, parce qu’ils n’ont pas les racines consistantes : quand arrivent les difficultés et les tribulations, de telles personnes tombent très vite.

Les ronces quant à elles représentent, selon Jésus, ces personnes qui écoutent la Parole de Dieu mais qui, à cause des préoccupations mondaines et de la séduction de la richesse, demeurent étouffées.

Enfin, le semis tombé en terre fertile représente ceux qui écoutent la Parole de Dieu, l’accueillent et la gardent; la comprennent pour qu’elle porte du fruit. Le modèle parfait de cette terre fertile est la Vierge Marie.

Cette parabole parle à nous aujourd’hui comme elle parlait aux auditeurs de Jésus il y a deux mille ans. Elle nous rappelle que nous sommes le terrain sur lequel le Seigneur jette sans se relâche le semis de sa Parole et de son amour. Dieu ensemence du bon grain, mais dans quelle disposition l’accueillons-nous? A quel terrain ressemblons-nous; comment est notre cœur ? a demandé le Pape.

Que la Vierge Marie nous enseigne, par son exemple, à accueillir la Parole ; à la conserver et à la faire fructifier en nous et dans les autres, a conclu le Pape. Chaque jour à la Messe, le bon grain de l’Evangile est ensemencé en nous de manière toujours nouvelle, par l’Eucharistie de Sa Parole. Même en ce temps de vacances, il est important de participer à ce banquet, qui apporte force et lumière dans notre cheminement, a exhorté le Pape François.

Après l’Angélus, le Pape a rappelé que Dimanche était célébrée la Journée de la Mer. Il a adressé une pensée affectueuse aux marins de toutes les nations du monde ; aux pêcheurs et à leurs familles. « J’exhorte les communautés chrétiens, en particulier les communautés côtières afin qu’elles restent attentives et sensibles envers eux », a dit le Pape. « J’invite les aumôniers et les volontaires de l’Apostolat de la Mer à poursuivre leur engagement dans le soin pastoral à ces frères et sœurs », a ajouté le Pape.

Auparavant, le Pape avait fait prier en silence pour la paix au Moyen-Orient, appelant à « continuer de prier avec insistance », pour cette région « à la lumière des tragiques de ces derniers jours ».

« J’ai encore en mémoire le souvenir vivant de la rencontre du 8 juin dernier avec le Patriarche Bartholomée 1er, le Président Peres et le Président Abbas, avec qui nous avons invoqué ensemble le don de la paix et entendu l’appel à briser la spirale de la haine et de la violence. Quelqu’un pourrait penser que cette rencontre a été vaine. En fait, non. La prière nous aide à ne pas nous laisser dominer par le mal ni à nous résigner à ce que violence et haine prennent le dessus sur le dialogue et sur la réconciliation », a dit le Pape.







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