2014-07-11 08:09:38

Le parlement irakien empêtré dans ses divisions


En Irak, la situation s’enlise tant sur le plan militaire que sur le plan politique. Les autorités kurdes irakiennes ont demandé jeudi au Premier ministre Nouri al-Maliki de quitter le pouvoir, le qualifiant d' « hystérique » après ses déclarations accusant la province autonome d'être le quartier général des jihadistes à la tête de la vaste offensive qui ravage le pays.

C’est dans ce contexte que le Parlement irakien doit, après une session reportée lundi dernier, se réunir dimanche prochain. Une session parlementaire qui s’avère cruciale pour le futur politique du pays, et la formation d’un éventuel gouvernement d’union nationale alors que l’Irak semble s’enfoncer dans le chaos entre l’offensive de l’Etat islamique, et les revendications autonomistes comme celle des kurdes dans le nord du pays.

Les députés devront choisir un nouveau président du Parlement, puis un nouveau président de la République, qui devra à son tour désigner un Premier ministre. Mais les embûches sont nombreuses, aussi bien politiques que sécuritaires, comme nous l’explique le directeur général de la télévision irakienne Deladi, Saïf-Al-Hakim. Des propos recueillis par Marie Duhamel. RealAudioMP3


(Photo : session du parlement le 1er juillet 2014)







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