A tous, riches et pauvres, Jésus dit : « Venez à moi »

A la prière mariale de l’Angélus dimanche midi, Place Saint Pierre, le Pape François avait commenté les paroles de Jésus dans les textes liturgiques de dimanche : « Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos ».
Le Pape a ainsi indiqué que les paroles sont toujours des paroles d’espérance et l'invite de Jésus s’étend jusqu’à nous aujourd’hui. Il nous appelle tous : « Venez à moi » ; à tous, Jésus promet consolation et repos. « Dans les pays pauvres il y a tant de personnes très pauvres, mais aussi dans les périphéries des pays plus riches, il y a bien des personnes fatiguées et écrasées par le poids insupportable de l’abandon et de l’indifférence. Combien elle peut faire mal, l’indifférence humaine ; pire, lorsqu’elle provient des chrétiens ! ».
Le Pape a souligné que l’amour de Jésus, son invite à trouver en Lui un abri et un soutien s’étend à tous : « Cette invite s’adresse aux pauvres, aux hommes et femmes qui vivent en marge de la société dans l’insatisfaction de la vie et dans la frustration. Nombreux sont contraints à émigrer… A chacun d’eux aujourd’hui, Jésus répète : « Venez à moi ».
Mais Jésus s’adresse aussi à chacun de ceux qui ont tout, mais qui ont un cœur vide de Dieu. A eux aussi Jésus dit: “Venez à moi”. A cette invite, Jésus ajoute une exhortation qui est presqu’un commandement: “Portez mon joug sur vous, et apprenez de moi qui suis simple et humble de cœur.
Le joug du Seigneur, en quoi consiste-t-il ? Il consiste dans le fait de se charger du poids des autres dans un amour fraternel. Une fois que nous avons reçu consolation et réconfort du Seigneur, nous sommes appelés à être à notre tour consolation et réconfort des frères, sans faire peser sur eux ni le poids de nos vues personneslle, ni nos préjugés ou critiques, encore moins notre indifférence.
A la fin de l’Angélus, et saluant les différentes délégations de pèlerins, le Pape François a conclu en demandant à prier pour lui comme lui prie aussi pour nous tous.